Vahid Halilhozidc a relancé le débat sur les quotas. La France du foot s’est réveillé à commenter la sortie médiatique du sélectionneur algérien.
En conférence de presse tenue mardi au stade du 5-Juillet, il a clairement signifié qu’il «cible trois jeunes Franco-Algériens qui sont dans les équipes de France des jeunes». Une déclaration que les Français ont prise comme une attaque directe à «leur produit». Certain à la FFF sont même allés à accuser la FAF de piller le réservoir des «Bleus». Un crime de lèse- majesté, car la France du foot en a marre de former pour les autres. Et elle l’a fait savoir au mois d’avril dernier dans ce qui est appelé l’affaire des quotas. Un scandale qui a failli coûter sa tête à Laurent Blanc.
A cette histoire des binationaux, le sélectionneur national, Vahid Halillodzic, vient d’en remettre une couche. Intentionnellement fait dans le but de provoquer une réaction positive des joueurs ciblés.
Cela a été suffisant pour faire souffler une fois de plus le vent de la polémique. Compétition en a fait son ouverture principale hier, la presse française s’est emparée de l’affaire. Mais il semble que du côté de l’Hexagone on est plus méfiant à ce sujet puisque rares sont ceux qui osent faire des commentaires sur le sujet.
Le président de la FFF fait partie de ceux qui préfèrent observer pour mieux contrôler la situation par la suite. «Ecoutez, je suis en vacances. Pour tout vous dire, je suis aux Antilles pour quelques jours de vacances, je ne veux pas alors faire la moindre déclaration», nous a répondu brièvement le patron de la FFF, mais avant de raccrocher le numéro un du football français, et histoire de dire qu’il prend au sérieux cette histoire, nous a promis qu’une fois de retour de vacances il se penchera sur la question : «Je vais voir de quoi il en ressort dès que je rentrerai en France. On verra bien ce qu’on peut faire.»
M. A.
