Niveau de la mer qui recule en Algérie : y’a-t-il de quoi s’inquiéter ?

Niveau de la mer qui recule en Algérie : y’a-t-il de quoi s’inquiéter ?

Depuis les séismes dévastateurs en Turquie et en Syrie du 6 février passé, les internautes s’adonnent à des théories pour expliquer certains phénomènes naturels.

C’est dans ce sillage que depuis quelques jours, les internautes algériens partagent des photos et vidéos montrant un net recul du niveau de la mer dans plusieurs régions côtières d’Algérie. Nombre d’entre eux font le lien entre ce phénomène et les séismes de ces dernières semaines.

Cependant, le centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) assure qu’il n’y a absolument pas de lien entre ce phénomène normal et le séisme ayant touché la Turquie.

D’un autre côté, la cellule de communication du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques, a rassuré en précisant, qu’il s’agit d’un phénomène normal qui se produit chaque année à la même période, donc durant le mois de février.

Rappelant aussi que les pêcheurs ont constaté que le niveau de la mer a reculé dans certains endroits, mais il n’y a pas d’inquiétude à avoir car l’activité de la pêche sur les côtes algériennes se déroule normalement.

Un autre spécialiste explique ce phénomène et rassure

Salah El Bahri, président de la chambre de la pêche à Bouharoun, a aussi donné des explications sur ce phénomène naturel dans une vidéo publiée sur Facebook, affirmant que le changement du niveau de la marée s’explique par le croisement des courants au niveau de la Méditerranée.

Expliquant aussi que : « les courants qui viennent du détroit de Gibraltar et les courants qui viennent vers l’Afrique du Nord sont derrière la montée ou la baisse du niveau de la mer. Quand les courants superficiels et les courants profonds vont dans la même direction ce phénomène se produit », explique le marin.

Qui précise que selon son expérience, quand la marée s’élève cela signifie l’existence de courants occidentaux « Gharbi » et dans le cas contraire quand le niveau baisse on parle de courants orientaux « Charki ».