Au moins 19 personnes ont péri, hier, lorsqu’une bombe fixée sur une fillette d’une dizaine d’années a explosé dans un marché bondé de Maiduguri, grande ville du Nord-Est du Nigeria.
Un membre d’un groupe local d’auto-défense, doute qu’il s’agisse d’un acte délibéré de cet enfant. «La fillette avait une dizaine d’années et je doute fort qu’elle savait véritablement ce qui était fixé à son corps», a-t-il déclaré à l’AFP. «En fait, elle a été contrôlée à l’entrée du marché et le détecteur de métaux venait de signaler qu’elle portait quelque chose sur elle. Malheureusement, la charge a explosé avant qu’elle n’ait pu être isolée», a poursuivi Ashiru Mustapha. «L’explosion a coupé le corps de la kamikaze en deux, projetant une partie de l’autre côté de la rue», a témoigné Abubakar Bakura, qui a assisté à la scène. Le recrutement forcé des jeunes et des enfants par Boko Haram est une pratique aujourd’hui avérée. En juillet dernier, trois «recruteuses» présumées ont été arrêtées. En décembre dernier, une Nigériane de 14 ans, arrêtée le corps ceint d’explosifs dans le Nord, a accusé ses parents de l’avoir poussée à commettre une attaque suicide. «Ils m’ont demandé si je pouvais le faire et j’ai dit non», a raconté la jeune fille aux journalistes.
Accidents de la circulation : 26 morts et 63 blessés en 48H
Vingt-six (26) personnes sont mortes et 63 autres ont été blessées dans 19 accidents de la circulation durant la période du 8 au 10 janvier courant à travers le territoire national. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya d’El Tarf avec 6 personnes décédées et une autre blessée, suite à une collision entre 2 véhicules légers survenue sur la RN 84, commune d’Echat, daïra de Ben M’Hidi.
Pakistan : autocar contre camion-citerne
Au moins cinquante-sept personnes, dont des femmes et des enfants, sont mortes dans l’incendie de leur autocar, entré en collision avec un camion-citerne, dimanche matin, dans le sud du Pakistan. Les autorités devront effectuer des analyses ADN pour identifier les victimes, dont les corps ont été complètement carbonisés. Les corps de six enfants au moins étaient ainsi confondus avec ceux de femmes qui seraient leurs mères. «Le bilan risque de s’alourdir parce que nombre d’entre eux sont complètement brûlés et collés à d’autres», a déclaré un médecin de l’hôpital Jinnah, à Karachi, cité par l’AFP. «Il est impossible de les reconnaître, on ne peut les identifier qu’avec leur ADN», a-t-il ajouté. L’accident s’est produit dans la banlieue de la grande ville portuaire de Karachi. L’autocar surchargé, qui transportait plus de 60 passagers, venait de quitter Karachi pour rejoindre la ville de Shikarpur, 370 kilomètres plus au nord. Le camion-citerne circulait à contresens sur cette portion de route mal entretenue, au moment du drame, selon les premiers éléments de l’enquête. Gul Hassan, un habitant de Karachi, a indiqué avoir perdu neuf proches âgés de deux à 80 ans dans cette tragédie. «Ils voyageaient dans le même autocar. Je ne peux pas les reconnaître, tous les corps sont complètement brûlés», a-t-il témoigné. Plusieurs passagers ont échappé aux flammes en sautant par les fenêtres.
Pérou : chute d’un bus dans un ravin
Un autocar transportant une cinquantaine de personnes a chuté d’une centaine de mètres dans le sud du Pérou. Bilan : 23 morts et une trentaine de blessés. L’accident s’est produit alors que l’autocar circulait à 3 500 mètres d’altitude. Comme le rapporte 20 Minutes, l’accident a eu lieu à 14h sur une route étroite reliant Sicuani et Santa Barbara, à quelque 1 300 km au sud-est de Lima. Les causes de l’accident seraient liées aux fortes intempéries et au mauvais état de la route. Les accidents de la circulation sont fréquents au Pérou, ils sont dus généralement à l’état du parc automobile, du réseau routier, ainsi qu’à la vitesse, à la fatigue des conducteurs, à la rareté et à l’inefficacité des contrôles policiers. En juillet dernier, 18 personnes sont mortes et sept autres blessées, dans la chute du véhicule qui les transportait dans un ravin de 50 mètres dans la province de Cajatambo, au nord de Lima. Selon des chiffres officiels, plus de 2 500 personnes ont trouvé la mort dans des accidents de la route au Pérou en 2013. L’année d’avant, les accidents de la route dans ce pays de 30 millions d’habitants ont fait 4 000 morts.
USA : elle découvre sa grossesse une heure avant d’accoucher
Katie Kropas, une jeune Américaine de 23 ans, a découvert qu’elle était enceinte une heure avant d’accoucher. Katie vit dans la ville de Weymouth, aux États-Unis. Le 6 janvier dernier, la jeune femme se présente à l’hôpital. Depuis quelque temps, elle souffre en effet de sévères crampes d’estomac et d’intenses douleurs au dos. Sauf qu’après une échographie, les médecins sont formels : Katie est enceinte de 9 mois et peut accoucher à tout moment… Du côté de la future maman, c’est l’incompréhension : la jeune femme affirme avoir ses règles régulièrement et utilise un moyen de contraception… Impossible de tomber enceinte dans ces conditions ! «D’abord, j’ai cru que c’était une blague…» «Je me suis aperçue que j’avais pris du poids ces derniers temps, raconte-t-elle. Mais je pensais que j’avais juste trop mangé à Noël : on prend toujours quelques kilos pendant les fêtes. Effectivement, mes pieds aussi avaient gonflé, mais comme je travaille toujours debout, je pensais que c’était normal». Katie apprend sa grossesse à 10h15. Le bébé, une petite fille de 4,5 kg, prénommée Ellen Olivia, naîtra à 11h06. «D’abord, j’ai cru que c’était une blague, raconte le jeune papa. Et ensuite j’ai passé un coup de fil en urgence à la mère de Katie, pour lui demander de nous rejoindre au plus vite à l’hôpital». Aujourd’hui, les heureux parents sont impatients d’accueillir la petite Ellen Olivia à la maison.
Chine : exaspérés, ils ouvrent les portes de l’avion juste avant le décollage
Vingt-cinq passagers d’un avion de la China Eastern Airlines, exaspérés par le retard de leur vol dû à la neige, ont ouvert les portes de secours peu avant le décollage, a annoncé, aujourd’hui, l’agence Chine Nouvelle. Les passagers avaient dû patienter pendant des heures, hier, dans l’aéroport de Kunming (sud-ouest) puis dans l’avion, en attendant le départ vers Pékin. Certains avaient demandé à pouvoir descendre pour raisons de santé, mais l’avion a fini par quitter son point de stationnement pour rejoindre la piste. Ils ont alors «ouvert trois portes de secours pour interrompre le vol», a indiqué l’agence, citant un voyageur. Les passagers ont expliqué qu’ils s’inquiétaient de l’aptitude du copilote à assurer le vol dans les meilleures conditions, après qu’il eut «juré et proféré des insultes». Plusieurs incidents impliquant des Chinois irascibles ont fait les gros titres, ces dernières années, au gré de l’explosion du trafic aérien en Asie. Début décembre dernier, un vol de la compagnie thaïlandaise AirAsia avait fait demi-tour vers Bangkok, après le geste de rage d’une passagère chinoise qui avait jeté de l’eau chaude sur une hôtesse de l’air.
Koweït : un ancien ministre emprisonné pour avoir critiqué le gouvernement
Un ancien ministre koweïtien, le libéral Saad al-Ajmi, a été incarcéré, hier, après avoir été condamné à une semaine de prison pour un article critiquant le gouvernement, a annoncé son avocat. Ministre de l’Information de 1999 à 2000, M. Ajmi a été condamné, jeudi, a ajouté Me Al-Humaidi al-Subaie, sur son compte twitter. Me El Subaie a affirmé que ni lui ni son client n’avaient été informés de l’existence d’une procédure judiciaire avant l’arrestation de M. Ajmi. Il a ajouté que son client avait l’intention de faire appel. Actuellement professeur de sciences politiques à l’université de Koweït, M. Ajmi a été condamné suite à une plainte du ministre des Finances, Anas al-Saleh. L’article incriminé remonte à deux ans. Il a été publié sur le site internet d’information Al-Aan, dont le propriétaire a été condamné également à une semaine de prison. Plusieurs militants de l’opposition et d’anciens députés ont écopé ces dernières années de peines de prison pour des textes jugés insultants pour l’émir, cheikh Sabah El Jaber Al-Sabah. Mardi dernier, un ex-député de l’opposition libérale a été arrêté et placé en détention par le parquet, accusé d’avoir insulté l’émir et critiqué une récente visite au Koweït du président égyptien, Abdel Fattah El Sissi.