Selon le site électronique Mondafrique, l’ancien ministre de la Défense nationale, le général Khaled Nezzar, a effectué une «visite secrète» en France où il a rencontré des personnalités et intermédiaires influents, proches de François Hollande, pour leur transmettre la vision et les positions des anciens dirigeants militaires algériens.
Et partant, cette visite est intervenue au moment où les relations entre Paris et Alger sont en froid, et les adversaires du président Bouteflika, qui sont contre le 4e mandat, ont profité de cette conjoncture pour se rapprocher de certains conseillers et lobbyistes de l’Elysée afin de nouer une alliance stratégique dirigée contre lui.
C’est dans ce contexte-là qu’il faut comprendre le récent et secret voyage à Paris, la semaine dernière, du général Nezzar, porte-parole des anciens généraux et hauts gradés qui ont interrompu le processus électoral en janvier 1992.
A cela le général Nezzar a répondu qu’il n’appartient ni aux clans ni aux marionnettistes de tout bord et qu’il n’est le pion de quiconque. En effet, c’est dans le site TSA, qu’il a réagi en qualifiant d’élucubrations ces accusations, en tenant à tirer au clair certains points à l’adresse de l’opinion publique nationale, pour mettre à nu les manœuvres de quelque cabinet noir visant à rajouter à la confusion actuelle.
Le patriotisme chevillé au corps, il ne viendrait jamais à l’idée de l’ancien membre du Haut Comité d’Etat de marchander la souveraineté de l’Algérie. «Surtout pas avec le colonialiste d’hier», insiste-t-il.
«Je n’ai, à aucun moment, eu de tractations ni du temps de Mitterrand, lorsque j’étais au pouvoir, ni du temps de Jacques Chirac, ni, encore moins, du temps de Nicolas Sarkozy ou de François Hollande», a précisé le général à la retraite Khaled Nezzar.
Néanmoins, le général à la retraite précise dans un message clair aux aventuriers qui veulent conduire le pays vers le désastre, que «ceci ne veut pas dire que je me tairai lorsque l’Algérie est agressée par des voleurs et des faussaires de tous genres».
