Pour la deuxième fois dans l’histoire de la Coupe du Monde de la FIFA, c’est le même arbitre qui aura la responsabilité et l’honneur d’officier lors du match inaugural et lors de la finale. Il s’agit de l’Argentin Nestor Pitana, secondé par Hernán Maidana et Juan Pablo Belatti, qui rejoint ainsi son compatriote Horacio Elizondo (Allemagne 2006) au panthéon des hommes en noir ayant dirigé les débats lors d’une finale mondialiste. Quelques heures avant sa désignation, l’arbitre de 43 ans s’est entretenu avec FIFA.com. Il a évoqué l’émotion de partager un tel événement, le défi de Moscou et la préparation qu’il a suivie avec ses deux assistants pour être à la hauteur.
Nestor, toutes nos félicitations. Comment vivez-vous cet instant ?
«Je n’ai jamais rien vécu de tel dans la vie. Un tel sentiment, une telle émotion, c’est unique. Ça me rappelle le jour où j’ai appris que j’allais avoir un enfant. Il faut faire tellement d’efforts, il y a une telle responsabilité… Pour tout enfant qui aime le football, c’est un rêve de prendre part à une finale de Coupe du monde. Avec mes deux assistants, nous avons beaucoup travaillé pour arriver jusqu’ici. Avec cette finale, nous atteignons un graal en matière d’arbitrage. Maintenant, nous allons essayer d’être à la hauteur.»
Y a-t-il une recette particulière pour préparer une finale de Coupe du monde ?
«Je ne crois pas. Nous ne changerons rien à notre préparation. Nous serons encore très concentrés, car c’est ça qui nous a permis d’en arriver là.»
Vous aimez beaucoup la musique, comme vous venez de le dire. À quel rythme de musique bat votre cœur en ce moment ?
«J’aime tout dans la musique, depuis le reggaeton jusqu’à des choses plus classiques. Mais en ce moment, ce que j’ai dans le cœur, c’est un mélange de tous les rythmes. Je suis tellement heureux que je n’arrive pas à le définir. Je dirais que c’est un tel mélange que l’on pourrait donner naissance à un nouveau style de musique totalement inédit !»