Le nouveau programme de l’efficacité énergétique à l’horizon 2030 prend en charge l’ensemble des secteurs de la consommation génératrice d’un impact significatif sur la demande d’énergie.
Le nouveau programme de l’efficacité énergétique à l’horizon 2030 prend en charge l’ensemble des secteurs de la consommation génératrice d’un impact significatif sur la demande d’énergie.
Selon le directeur de l’agence pour la rationalisation de l’utilisation de l’énergie, M. Kamel Dali.
Ce programme vise globalement « la réduction de la consommation de 9% » à travers la substitution inter énergétique et l’introduction des équipements et des technologies performantes.
Il a expliqué lors de son intervention à l’issue de la journée nationale de l’énergie que la mise en œuvre de ce programme permettra de provoquer une économie d’énergie cumulée de l’ordre de 93 millions de tep, dont 63 millions sur la période allant de 2015 à 2030, ainsi que 30 millions de tep au-delà de 2030.
Ainsi, le programme de l’efficacité énergétique obéit à la volonté de l’Algérie de favoriser une utilisation plus responsable de l’énergie et d’explorer toutes les voies pour préserver les ressources et systématiser la consommation utile et optimale.
Selon cet expert, l’objectif de l’efficacité énergétique consiste à produire les mêmes biens ou services, mais en utilisant le moins d’énergie possible.
C’est ainsi que ce programme mobilise des actions qui privilégient le recours aux formes d’énergie les mieux adaptées aux différents usages et nécessitant la modification des comportements et l’amélioration des équipements. M. Dali a fait savoir entre autre, que les études ont montré que l’investissement dans l’efficacité énergétique « coûte en général 3 à 4 fois moins cher » par apport à l’investissement dans la production d’énergie.
« L’efficacité énergétique est perçue, aujourd’hui, et partout dans le monde, comme étant une activité
créatrice de richesse et d’emplois » a précisé le directeur, en relevant, qu’elle est considérée, également, comme une réponse appropriée à la problématique d’approvisionnement en énergie électrique ou tout au moins, elle permet de différer en partie les investissements en production électrique.
Il poursuit que l’Algérie s’est engagée dans une politique de maitrise de l’énergie dés la fin des années 1980, par la mise en place d’une agence de maitrise de l’énergie.
Cette politique à été renforcée par la promulgation de la loi sur la maitrise de l’énergie.
« Cette loi a été une deuxième naissance de la maitrise de l’énergie en Algérie, car elle a permis de mettre en place les outils nécessaires pour le développement de l’efficacité énergétique à travers, le renforcement de l’aspect réglementaire et la mise en place du programme national de la maitrise de l’énergie, notamment d’un fonds pour le financement de ce programme et de toutes les activités liées à la maitrise de l’énergie » a-t-il souligné.
Dans cette optique, il a également, fait savoir que trois programmes de petite et moyenne taille, ont été mis en œuvre pour tester la réactivité du marché et de voir sa capacité d’absorption de projets et de préparer les différents acteurs pour la prise en charge des programmes plus ambitieux.
Ces programmes ont été aussi une occasion pour renforcer les capacités des différents intervenants (maitres d’ouvrages, ingénieurs, architectes, bureaux d’études…) pour leur permettre d’avoir une réelle prise en charge de l’efficacité énergétique dans tous les secteurs d’activités à savoir, le bâtiment, l’industrie, transport et l’agriculture.
Il a par ailleurs, préconisé, que l’Algérie doit bénéficier des gisements qu’elle possède
Pour assurer sa transition énergétique, en adoptant des politiques volontaristes, notamment d’octroyer des aides financières pour encourager les citoyens à faire des économies d’énergie.
Kafia Ait Allouache