Népal : Tremblement de terre, le jour d’après

Népal : Tremblement de terre, le jour d’après
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 Ce bilan provisoire du tremblement de terre est le plus meurtrier depuis 80 ans dans ce pays himalayen.

Il devrait s’alourdir dans les prochaines heures. Il est urgent de prêter main- forte à ceux qui tentent de dégager des survivants des décombres, à Katmandou, la capitale dévastée, comme dans les régions rurales coupées du monde par des routes impraticables et des réseaux téléphoniques en panne.   Les sauveteurs, confrontés à des destructions massives et des difficultés de communication, s’efforçaient, ce dimanche, de retrouver des survivants au lendemain de ce séisme dévastateur de magnitude 7,8. «On essaie d’évaluer l’ampleur de la catastrophe», a confié à l’AFP un responsable de l’ONG Médecins du monde.    Selon l’Institut américain de géophysique (USGS), le séisme s’est produit à environ 80 kilomètres au nord-ouest de Katmandou. Les secousses ont duré entre 30 secondes et deux minutes à midi. Les hôpitaux de la ville étaient remplis de blessés, souffrant de multiples fractures des membres et autres traumatismes.    Le séisme a coupé des voies rapides dans la capitale et provoqué des dégâts à l’aéroport international de Katmandou, qui a été fermé «pour raisons de sécurité», selon son directeur,  «Les routes ont été endommagées ou bloquées par des coulées de boue. Les communications sont rompues, ce qui nous empêche d’entrer en contact avec les  branches locales de la Croix-Rouge et d’obtenir des informations crédibles», a souligné le directeur pour l’Asie-Pacifique de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR). La FICR est extrêmement inquiète pour les villages ruraux situés près de  l’épicentre du séisme de magnitude 7,8, à environ 80 kilomètres de Katmandou. «Nous anticipons des pertes en vies humaines et des destructions considérables», a-t-il averti. Les autres ONG internationales n’étaient guère mieux loties quant aux possibilités d’évaluation des dégâts. Mais elles craignaient aussi que la   catastrophe ne soit d’une ampleur désastreuse. «Nous avons vu des scènes terribles de destruction, des hôpitaux qui ont été évacués et des patients soignés dehors à même le sol, des maisons et des immeubles démolis, des routes avec des crevasses béantes», a raconté Eleanor Trinchera, coordinatrice pour Caritas Australia.