Nedjma pourrait être racheté par l’État algérien

Nedjma pourrait être racheté par l’État algérien
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Après l’affaire Djezzy-Vimpelcom, l’État algérien continue d’user de ses avantages, en annonçant un rachat probable de l’autre opérateur mobile phare, Nedjma.

Se confiant à l’APS, Karim Djoudi, maintenu à son poste de ministre des finances, a annoncé que l’Algérie ferait valoir son droit de préemption sur la filiale algérienne Nedjma du groupe koweitien Watania Telecom, s’il venait à vendre la totalité de ses actions à l’opérateur de téléphonie mobile qatari Qtel, qui détient déjà, depuis 2007, 51% du capital de la société.

Selon la législation, lors d’un nouvel actionnariat, la règle des 49/51% doit s’appliquer. Raison pour laquelle l’État interviendrait si le groupe Koweitien décidait de céder 100% des actions de la société aux Qataris.

Depuis 2007, Qtel possède 80% des actions de Nedjma et 51% de Wataniya Telecom. Il lorgne sur l’acquisition totale du groupe pour élargir sa force de frappe au Maghreb, où il détient déjà Tunisiana, plus grand opérateur mobile en Tunisie.

Présent depuis 2004 en Algérie, Nedjma est le premier opérateur multimédia en Algérie et le 3e en terme d’abonnés, derrière Mobilis et Djezzy. Si elle venait à voir le jour, l’opération de rachat par les Qataris serait évaluée à près de 2 milliards d’euros.