Une étude sur “Les finances alternatives et la finance islamique en particulier” sera présentée par le Forum des chefs d’entreprises lundi 30 avril. L’organisation patronale estime que les fonds détenus par les entreprises et les ménages, qui veulent utiliser leurs ressources de façon conforme à la charia, constituent un gisement appréciable qu’il est temps de mobiliser au profit de l’économie nationale. Selon la Banque d’Algérie, la circulation fiduciaire, hors institutions financières conventionnelles, est estimée à 4675 milliards de dinars à fin 2017. 1500 à 2000 milliards de dinars sont thésaurisés par les agents économiques, dont les ménages, et entre 2500 à 3000 milliards de dinars sont échangés dans l’économie informelle. Le gouverneur de la Banque d’Algérie a indiqué récemment que les produits financiers dits alternatifs ne représentent actuellement que 2% à 3% du marché financier national global.
