Ne répondant pas aux normes requises: Plus de 8 500 tonnes de marchandises bloquées à Alger

Ne répondant pas aux normes requises: Plus de 8 500 tonnes de marchandises bloquées à Alger

Le contrôle des produits d’importation s’accentue aux frontières et laisse nettement apparaître que les différents services impliqués dans la vérification de la conformité des marchandises n’entendent faire aucune concession aux importateurs qui ne respectent pas la réglementation en vigueur.

Pour le premier semestre de l’année en cours, les dits services n’ont pas chômé. En effet les différentes opérations de contrôle menées au port et à l’aéroport d’Alger ont permis de bloquer un peu plus de 8.532 tonnes de marchandises non-conformes.

Le nombre de décisions de refus d’accès de marchandises au territoire national a atteint 357 cas entre janvier et juin 2011, tandis que les quantités des produits bloqués au niveau des postes frontaliers, port et aéroport d’Alger, se sont élevées à 8.532 tonnes d’une valeur dépassant les 15 millions de dinars.

En revanche, les deux inspections aux frontières chargées du contrôle de la qualité des produits transitant par le port et l’aéroport de la capitale ont enregistré, durant la même période, 23.044 déclarations à l’importation introduites par des opérateurs économiques activant sur le marché local.

Le bilan semestriel de la direction du commerce de la wilaya d’Alger indique que le nombre des prises d’échantillons effectuées sur les produits s’élève à quelque 207 prélèvements, et que les produits ayant obtenu l’aval pour l’accès au marché national se sont chiffrés à 22.384 produits.

Il faut souligner à ce propos que les agents relevant de l’inspection aux frontières, qui travaillent en coordination avec ceux des Douanes algériennes et des services vétérinaires et phytosanitaires, opèrent de manière très organisée et procèdent régulièrement à la vérification de la conformité des marchandises importées aux normes requises par la réglementation.

Toutefois une attention particulière est accordée au contrôle de l’étiquetage, notamment pour les produits alimentaires, afin de s’assurer qu’il n’est pas falsifié. Et c’est ainsi que tout produit ne répondant pas aux normes nationales en vigueur, ou ayant un étiquetage non conforme, sera catégoriquement refusé d’accès au marché national. Selon des données de l’Entreprise portuaire d’Alger, les marchandises qui transitent chaque année par cette structure représentent environ le tiers des échanges nationaux.

En dehors de ses quatre subdivisions territoriales, la direction du commerce d’Alger dispose de deux inspections de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes aux frontières, postées au port d’Alger et à l’aéroport international Houari Boumediene.

Soulignons également que cette structure, qui dispose de quelque 180 inspecteurs et agents, sera bientôt renforcée par de nouveaux inspecteurs et ce au titre d’un programme national qui vise le recrutement de 7.000 agents supplémentaires à l’horizon 2014.

Lazhar D