Elle ne lésine pas sur les moyens militaires et la formation : « L’Algérie est forte par son armée »

Elle ne lésine pas sur les moyens militaires et la formation : « L’Algérie est forte par son armée »

Ayant fait l’amère expérience de l’insécurité, l’Algérie a décidé de ne plus faire l’économie des moyens pour le développement de ses forces militaires.

Dans un monde en perpétuelle mutation et dans une conjoncture régionale très instable, le rôle de l’ANP est plus que jamais central et les autorités militaires en sont conscientes. «Il n’y a de place que pour les puissants, et c’est pourquoi l’Algérie, contre le gré de ses ennemis, doit être forte par son armée et ses propres potentiels», a écrit la revue El Djeich dans son dernier numéro. Un message -réponse à ceux qui s’inquiètent des capacités militaires de l’Algérie de plus en plus grandissantes et surtout performantes. Il ne peut en être autrement quand il s’agit de sauvegarder un parfait îlot de stabilité dans un océan d’insécurité que constitue la région du Sahel qui ceinture l’Algérie. L’ANP est pleinement consciente qu’à la lumière de la conjoncture internationale et régionale actuelle, «la sécurité de l’Algérie, au présent et au futur, ainsi que sa prospérité dans la stabilité et la quiétude, restent au-dessus de tout», insiste encore l’éditorial d’El Djeich soulignant que «les défis de l’heure imposent à tous de s’astreindre au plus haut degré à la vigilance afin de faire avorter les manoeuvres et complots pour que l’Algérie demeure comme elle l’a toujours été, un bastion imprenable pour ses ennemis».

La stabilité et la sécurité ont-elles un prix? L’Algérie qui connaît le coût de la paix civile a décidé de ne plus faire l’économie des moyens pour le développement de ses forces militaires, notamment en matière d’équipement, de formation et de préparation. Il ne s’agit pas d’une vision belliciste, mais de se mettre «au diapason des armées modernes» et pour «l’acquisition de davantage de force par laquelle l’Algérie préservera sa souveraineté nationale, son unité territoriale et populaire», ajoute El Djeich. «A l’orée de l’année 2018, l’Armée nationale populaire poursuit son processus de développement, conformément aux exigences de l’évolution professionnelle en mettant l’accent sur la qualité et l’adaptation au rythme soutenu des évolutions en cours, devenues une nécessité incontournable afin d’être au diapason des armées modernes», relève le même éditorial. «Aujourd’hui, notre pays constitue un exemple en matière de sécurité et de stabilité, en dépit des multiples et vaines tentatives de le plonger dans les abîmes de l’insécurité» lit-on dans le même éditorial. Faut- il laisser filer cet acquis dignement arraché et chèrement payé par le sang des milliers d’Algériens durant une décennie de lutte acharnée contre le terrorisme? La revue rappelle que l’ANP poursuit son parcours vers «l’acquisition de davantage de force par laquelle l’Algérie préservera sa souveraineté nationale, son unité territoriale et populaire».

Pour ce faire, le commandement militaire s’appuie sur une lecture prospective rationnelle des défis de l’heure et de leurs retombées futures, «tout en faisant face, avec rigueur, à tous les complots, tant elle est investie d’une grande responsabilité nécessitant la conjonction des efforts de l’ensemble de ses loyaux et fidèles fils».

Parallèlement à ces étapes parcourues par l’ANP, «que reflètent les résultats obtenus sur le terrain dans nombre de domaines, qu’il s’agisse de l’aspect développement et modernisation multiforme, des résultats obtenus sur le plan de la lutte antiterroriste et la protection des frontières, ou encore en matière d’industries militaires», la ressource humaine est considérée comme «la pierre angulaire» de ce processus de développement. «Ainsi, les efforts déployés en matière d’instruction et de formation ont conféré aux éléments de l’ANP davantage de maturité professionnelle et un haut niveau de préparation au combat et opérationnel», note encore le même éditorial. El Djeich souligne, par ailleurs, que «les éléments de l’ANP accomplissent leurs missions de protection du territoire national avec le soutien du peuple». El Djeich observe que les forces armées nationales «n’auraient pu suivre cette marche vers le développement et le progrès sans l’appui et le soutien qu’accorde le président de la République, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, à l’Armée nationale populaire».

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