‘’Ne labourer qu’ avec les siens ‘’

‘’Ne labourer qu’ avec les siens ‘’
gouvernement
Finalement, certains ne semblent rien piper sur la nouvelle option Ă©conomique que le gouvernement tente de suivre pour sauver le reste des meubles. Depuis la tenue de la derniĂšre tripartite, toute une levĂ©e de boucliers  parait se dresser contre  cette voie de dernier recours, pour redresser une Ă©conomie nationale frĂŽlant la catastrophe et ruiner Ă  jamais un trĂ©sor public qui ne peut plus respirer face Ă  son manque Ă  gagner, et sa balance si dĂ©sĂ©quilibrĂ©e. AprĂšs le front  de libĂ©ration nationale qui n’a point hĂ©sité  Ă  organiser une tripartite ‘’bis’’ , juste  pour le plaisir de polĂ©miquer  et jouer encore au meneur d’un bal qui masque bien des choses, c’est au tour d’un autre leader de venir  mettre  son grain de sel , en accusant  les deux partis  de faire rĂ©gner l’anarchie . Ce dernier est longuement revenu sur la tenue de deux tripartites, lors d’une rencontre avec ses militants, organisĂ©e le samedi   dernier. Il a dĂ©clarĂ© en ce sens, que depuis, le pays est secouĂ© par une crise politique, entretenue par les 02 chefs de partis, Ouyahia et Ould AbbĂšs, en ajoutant qu’un semblant d’anarchie rĂšgne, surtout aprĂšs l’organisation de la seconde tripartite, parrainĂ©e par le FLN. Cette nouvelle ‘’sortie’’ de Ghoul, demeure malheureusement considĂ©rĂ© par certains analystes, comme un malaise Ă©prouvĂ© par ce leader se sentant si seul, et si Ă©loignĂ© des centres de dĂ©cision, qui ne le consulte point. MarginalisĂ©, ce chef de parti tend Ă  se mĂ©diatiser, juste pour se mettre Ă  la page, mĂȘme en abordant des sujets d’actualitĂ© brulante. Par malheur, toute ce branle-bas annoncĂ© par les partis, ne reste que la surenchĂšre sur un sujet Ă©conomique qui ne parait point plaire Ă  certaines sphĂšres politiques, touchĂ©es de plein fouet par les derniĂšres mesures dĂ©cidĂ©es par le gouvernement, touchant au commerce extĂ©rieur, et plus particuliĂšrement au devenir de certaines entreprises publiques. Cette nouvelle voie Ă©conomique dĂ©range depuis et n’est point du gout de certains, qui, pour pouvoir continuer de profiter de la manne pĂ©troliĂšre, ameute leurs valets, leurs mercenaires pour crier au feu qu’ils alimentent et qui sont les seuls, Ă  voir. En conclusion, une maxime du terroir, semble bien rĂ©pondre au profil de ce beau monde si bruyant, et qui cite que ‘’ le mulet ne laboure qu’avec les siens ‘’.
L.Ammar