Blocage du Navire Imedghassen : un bras de fer algérien devant la justice française

Blocage du Navire Imedghassen : un bras de fer algérien devant la justice française

Le feuilleton des navires algériens bloqués en France ne veut pas prendre fin. En effet, l’affaire du porte-conteneurs « Imedghassen » vient de connaître un nouveau rebondissement.

Bloqué à Sète, au sud de la France, depuis sa saisie conservatoire le 9 novembre ; le navire algérien vient de prendre un nouveau coup dur devant le tribunal de commerce de Montpellier qui a, une nouvelle fois, rejeté la levée de saisie d’Imedghassen. Selon nos confrères de Le Marin, l’armateur du navire algérien, à savoir Global maritime Algérie (GMA), a de nouveau perdu devant la justice.

Dans son ordonnance rendu public jeudi dernier, le tribunal de commerce de Montpellier a estimé que les questions soulevées par ce litige constituent une contestation sérieuse qui ne relève pas du juge des référés, mais du juge de fond. De ce fait, Imedghassen restera sur le port de Sète jusqu’à un nouveau procès.

Un bras de fer algérien en France

Le bras de fer entre Global maritime Algérie (GMA) et Anisfer line (société algérienne) se poursuit. Les deux parties se sont retrouvées face à face devant le tribunal de Montpelier, après une longue histoire de désaccord.

En resumé, la société GMA a affrété le porte-conteneurs à la société Anisfer Line contre la somme de 9000 dollars par jour. Avant la fin du contrat d’affrètement, le gestionnaire administratif a demandé à Anisfer Line de revoir à la hausse le prix, d’autant que le bateau était sur le point d’effectuer une traversée commerciale vers la Turquie.

Face à cette demande, le responsable de GMA commet « une erreur monumentale » en empêchant la société d’effectuer ce voyage, l’obligeant à augmenter les prix.

Considérant cela comme une violation des clauses d’un contrat, Anisfer Line interpelle la justice maritime internationale auprès du tribunal de Montpellier. Depuis, le navire algérien est bloqué au port de Sète et le bras de fer des deux parties se poursuit devant la justice française.