Mandat de dépôt Nassim Diafat : pas de “règlement de comptes” (APS)

Mandat de dépôt Nassim Diafat : pas de “règlement de comptes” (APS)

Le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed à Alger, avait mis sous mandat de dépôt l’ex- ministre délégué entre 2020 et 2022 auprès du Premier ministre chargé des Microentreprises, Nassim Diafat, le jeudi 6 avril dernier.

Le juge d’instruction a également ordonné la mise en détention de 5 autres personnes, dont le directeur général de l’Algérienne de Réalisation d’Equipements et d’Infrastructures Métalliques « ALRIM ». 4 autres personnes ont aussi été placées en détention provisoire.

Le juge d’instruction a décidé de placer sous contrôle judiciaire un certain nombre de membres de la famille de l‘ex -ministre, Nassim Diafat, à l’instar de sa sœur, sa femme et ses deux frères. Ils font l’objet d’une ISTN.

C’est en réaction à cela que l’APS a publié hier, le mardi 11 avril un article traitant des affaires de corruption, affirmant qu’il y’a peu « les scandales de corruption étaient ramassés à la pelle. » En ajoutant que « Cette période de malversations diverses, de fuite des capitaux, de trafics en tous genres et de collusion de l’oligarchie prédatrice avec certains hauts responsables, est désormais révolue. » Relevant aussi un très net recul des affaires de corruption.

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L’APS revient sur l’affaire de l’ex-ministre Diafat

Cette même source, revient sur le fait que, « le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a pris une batterie de décisions pour « dépénaliser » les erreurs de gestion » et ce afin de protéger les cadres de la Nation. Mais cela ne veut pas dire pour autant « il n’y aura aucune circonstance atténuante à un responsable qui s’en met plein les poches dans l’exercice de ses fonctions ».

Et c’est le cas de Nassim Diafat que l’APS évoque, en regrettant que cet ex-ministre de la PME-PMI, ait usé et abusé de ses fonctions. Précisant qu’il est aujourd’hui « entre les mains de la justice. L’épisode Diafat est la preuve de la fin de l’impunité. La gangrène est traitée immédiatement, elle ne doit pas se généraliser comme par le passé. »

La même source précise que « l’affaire de la mise sous mandat de dépôt de l’ex-ministre Diafat a été une « aubaine » aux forces d’inertie qui ont investi la toile pour propager des fake-news dans un double objectif de montrer à l’opinion nationale et internationale qu’il y aurait quelque chose de pourrie dans la nouvelle Algérie. L’autre objectif de ces chapelles est de déstabiliser les cadres en créant un climat de peur et de suspicion. »

Rassurant aussi qu’il « n’y a ni règlement de comptes, ni chasse aux sorcières, encore moins l’existence d’une liste de cadres en poste ou sans qui seraient « sous contrôle judiciaire ». »