Naima Salhi condamné à la prison ferme par la Cour d’appel de Tipaza

Naima Salhi condamné à la prison ferme par la Cour d’appel de Tipaza

La cour de Tipaza a condamné à 6 mois de prison ferme Naima Salhi, présidente du Parti de l’équité et de la proclamation dans l’affaire l’opposant au plaignant Mourad Amiri, cadre au ministère de l’Intérieur.

En effet, l’ex-parlementaire Naima Salhi a été condamnée aujourd’hui, le lundi 8 mai 2023 en appel par la Cour de Tipaza à une peine de 6 mois de prison ferme pour atteinte à « l’intégrité territoriale, publication portant atteinte à l’intérêt national et diffamation. » Alors le parquet a requis le durcissement de la peine prononcée en première instance.

Il est à rappeler que la présidente du Parti de l’équité et de la proclamation avait déjà été condamnée en novembre dernier par le tribunal de Chéraga à six mois de prison ferme dans la même affaire.

Le plaignant Mourad Amiri s’exprime sur cette condamnation

Annonçant la condamnation en appel de Naima Salhi, le plaignant Mourad Amiri s’est exprimé sur son compte Facebook, en disant que « c’est un grand jour pour la démocratie et de la lutte contre le discours de haine. Que Naima Salhi soit enfin condamnée et qu’elle rompre enfin avec cette impunité dont elle pense pouvoir jouir en permanence. »

Ajoutant aussi qu’il s’agit ici d’un message que le combat entre la république et les extrémistes de tous bords est définitivement enclenché, que l’unité nationale est une ligne à ne pas franchir, ni par ceux qui appel à la soustraction d’un territoire ni par ceux qui veulent isoler ce même territoire.

Amiri écrit également que « l’Algérie est un vaste territoire riche par sa diversité culturelle, linguistiques et géographiques que certains qui confondent unité et unicité veulent faire de nous et nous imposer un seul modèle de société au détriment de la géographie et de l’histoire. » Exprimant aussi son souhait que « cette condamnation va servir d’exemple a tout ceux qui véhiculent le discours de haine d’où qu’ils viennent, et que les algériens comprennent que sans les extrémistes d’un côté il ne peut y avoir de l’extrémisme de l’autre côté. »

Pour conclure, il dit que la condamnation de Naima Salhi un 8 mai, une date hautement symbolique et qui nous renvoi a Sétif, Guelma et Kherratta, pour nous interpeller que les algériens se sont dressés comme un seul homme contre l’occupation.