Le défenseur du NAHD, Samir Khiter, parle des difficultés qu’endure le club et affirme qu’à ce rythme, le scénario de la saison passée semble malheureusement inévitable. A l’image de ses coéquipiers, Khiter demeure inquiet et perturbé sur son avenir.
Après une fin de saison difficile, comment passez-vous vos vacances ?
Tranquillement en famille. J’essaye de décompresser au maximum, afin de bien me remettre de cette terrible pression de fin d’année vécue à Hussein Dey. Je suis en train de profiter de ces derniers jours de vacances pour bien me ressourcer. Surtout je me repose physiquement car moralement ce n’est pas évident.
La reprise approche, êtes-vous prêt à reprendre ?
Franchement, je ne sais plus quoi vous dire, tant notre situation est déplorable. On ne sait plus jusqu’à quand cette situation va encore durer. C’est pour vous dire que rien n’est tiré au clair. On nous a promis de nous contacter dès que les choses s’amélioreront. Mais apparemment, c’est le black-out total. Personnellement, aucun dirigeant n’a pris attache avec moi pour me signifier quoi que ce soit. Je suis très inquiet et perturbé. Je ne comprends pas ce blocage.
Les dirigeants n’ont pas tenu leurs promesses, c’est bien cela ?
Plutôt, les dirigeants doivent vite réagir pour sauver le club. Jusqu’à présent, nous n’avons rien vu venir. Vous savez, nous attendions un signe de leur part depuis la fin de la saison. On attend donc que cela se produise. Seulement, ils doivent vite agir pour faire accélérer les choses. En plus, les rumeurs font des ravages et la liste des libérés est toujours suspendue. On ne sait plus qui est concerné par cette liste et les joueurs sont dans le flou total.
Allez-vous prolonger au NAHD ?
Je dirais que si la situation s’améliore je serai partant pour un autre bail. Vous savez, le NAHD est aussi un grand club et chaque joueur rêve de porter ses couleurs. Sinon on verra bien. Sincèrement, je ne peux émettre de réponse à présent.
Donc, y aura-t-il une chance de vous voir porter le maillot du NAHD cette saison ?
C’est l’avenir qui nous le dira. A présent, je ne veux pas me prononcer et surtout je ne veux pas précipiter les choses. En tout cas, c’est une question de destin. Pour ma part, je donnerai toujours la priorité à mon club où je me suis fait un nom. La balle est dans le camp des dirigeants. Ils doivent absolument réagir, et vite.
On vous annonce du côté du RCA…
Effectivement, j’ai reçu une offre de la part du président Amani, mais je n’ai pas pu avancer dans les négociations tant que je n’ai reçu mes papiers. Je dois d’abord rencontrer mes dirigeants avant de trancher mon avenir. En tout cas, si les dirigeants ne veulent pas de moi, ils n’ont qu’à me remettre mes papiers et me laisser partir ailleurs. Qu’est-ce qu’ils attendent pour annoncer les noms des joueurs partants. Croyez-moi, j’allais demander ma lettre de libération même si mon nom ne figurait pas sur la liste des libérés. C’est le destin de chaque joueur et nul n’est indispensable.
Vous accusez le coup, n’est-ce pas ?
Comment ne pas l’être ! J’ai passé cinq ans au NAHD et j’ai toujours donné le meilleur de moi-même, mais la direction a décidé de me libérer. Apparemment, tout mon sérieux n’a pas convaincu les dirigeants. Donc, qu’on me donne mes papiers.
Avez-vous eu d’autres contacts ?
J’ai eu des contacts par le biais de mon manager de la part de l’USMB, CRBDT et la JSMB. Mais comme je n’ai pas encore reçu ma lettre de libération, je n’ai pas pu m’engager. J’espère avoir mes papiers incessamment pour pouvoir négocier avec mes interlocuteurs.
