NAHD : Hafid : «Il y a une justice divine et je remercie les supporters pour leur soutien»NAHD :

NAHD : Hafid : «Il y a une justice divine et je remercie les supporters pour leur soutien»NAHD :

D’abord, il semble que vous avez récupéré vos papiers, non ?

Exactement. J’ai légalisé ma lettre de libération auprès de l’APC, et désormais, je suis libre de tout engagement avec le NAHD. Dommage, j’aurais vraiment souhaité que les choses se passent autrement.

Apparemment, vous êtes affecté par la décision inattendue prise par la direction…

Comment ne pas l’être ? Dieu sait que ce n’est pas moi qui ai choisi cette issue. C’est la direction qui m’a forcé à partir. Je dirais même que j’ai été chassé de mon club contre ma volonté. Il y a une justice divine, et viendra le jour où celui qui était derrière cette lâche histoire payera. L’avenir nous le dira, et celui qui a eu tort sera montré du doigt.

Peut-on savoir ce qui s’est exactement passé avec les dirigeants ?

Je vais raconter en détails ce qui s’est réellement passé. Le président Ould Zemerli m’a contacté pour discuter et renégocier mon contrat. Les choses ont bien débuté et il régnait un excellent climat. Quand le président m’a demandé de passer aux choses sérieuses et entamer ainsi les pourparlers, je lui ai fait savoir que le club me devait encore deux mois de salaires plus la prime d’accession. Ould Zemerli n’a pas bronché puisqu’il m’a annoncé que mon dû ne devrait pas dépasser un mois de salaire alors que les choses sont bien claires. Lors des négociations qui ont précédé mon retour en décembre dernier, on s’était mis d’accord sur une avance de quatre mois avant de percevoir les deux dernières mensualités, avec une prime spéciale en cas d’accession. J’estime que j’ai grandement contribué au retour du NAHD parmi les grands, et que je mérite amplement mon dû.

…Mais certains disent que vous n’avez pas été très respectueux envers Ould Zemerli lors de cette entrevue

Non, c’est archifaux. Des témoins étaient présents. Vous n’avez qu’à demander à Saoudi ou Houali si j’ai dépassé mes limites un seul instant. J’ai respecté le président qui, malheureusement, ne s’est pas comporté en homme avec moi. Il a nié tout engagement avec moi lors du dernier mercato hivernal. J’ai senti comme un coup bas bien administré, qui visait mon éviction du Nasria. Je voudrais préciser un détail important : Mahfoud Ould Zemerli n’a rien à voir dans ce complot, et celui qui a tout fait pour m’écarter du club se reconnaîtra.

Mais vous auriez pu faire des concessions…

Qui a dit que je n’en ai pas fait ? Après que le président a nié l’engagement de décembre, je lui ai dis que je ne voulais plus de la prime spéciale d’accession et qu’il n’avait qu’à me payer mes deux mois de salaires. Et là, j’ai été surpris de sa réaction. Il a appelé le secrétaire pour lui ordonner de me délivrer ma lettre de libération accompagnée d’une seule mensualité.

Et la suite ?

Deux jours plus tard, un émissaire du président m’a demandé de restituer 80 millions de centimes en contrepartie de mes papiers. Ensuite, il a revu à la baisse la somme en me demandant 50 millions de centimes, mais je n’ai pas abdiqué et j’ai refusé le chantage. Je suis dans mon droit le plus absolu puisque c’est la direction qui voulait se séparer de moi et non le contraire. Dieu sait que je voulais sincèrement continuer l’aventure et surtout terminer ma carrière au sein de mon club de toujours. Ils m’ont gâché la joie de l’accession. Apparemment, il y a quelqu’un au NAHD qui s’acharne à me faire du mal. Il y a une justice divine.

Vous êtes malchanceux puisqu’à chaque fois on vous oblige à sortir par la petite porte, même si cette fois-ci, les supporters vous ont soutenu et se sont opposés à cette démarche…

J’ai été très touché par leur soutien, et je saisie l’occasion pour les remercier sincèrement. Je suis revenu de bon cœur pour apporter un plus à l’équipe, mais certains ont tout fait pour me chasser de mon amour de toujours, le NAHD. Personnellement, je ne suis guère inquiet. Je connais ma valeur, et je suis convaincu que je suis en mesure de jouer dans n’importe quelle équipe. J’ai tout donné depuis mon retour et face à Médéa, en marquant le second but de la rencontre et en offrant une balle décisive. Malheureusement, cela n’a servi à rien…