Nacer Mehal l’a précisé hier à Constantine «Le code de l’information a été entièrement revu par Me Miloud Brahimi»

Nacer Mehal l’a précisé hier à Constantine «Le code de l’information a été entièrement revu par Me Miloud Brahimi»

Le ministre de la Communication, Nacer Mehal, s’est montré hier satisfait du nouveau code de l’information.«La loi organique portant code de l’information est une avancée importante en termes de garanties à la liberté d’expression, soulignée d’ailleurs dans l’article premier de la loi», a-t-il dit lors d’une conférence animée à la faculté des sciences sociales et humaines de l’université Mentouri de Constantine.

Face à ses détracteurs, qui avaient jugé ce code de «liberticide» et «inapplicable», M. Mehal a tenu à préciser que «la loi a été revue entièrement, de A à Z par Me Miloud Brahimi, le premier président de la Ligue des droits de l’homme en Algérie, et je ne peux que lui rendre hommage pour son effort», a-t-il répondu dans un souci de démontrer l’aspect consacré des droits des journalistes. «La nouvelle loi a totalement éliminé, sur instruction du président de la République,

les peines privatives de liberté qui existaient dans la loi 90-07», a-t-il souligné, et d’ajouter : «Cette dernière a réduit les délits de vingt-quatre à onze mois, avec des amendes aux auteurs de diffamation ou de non-respect des règles énoncées.»

Sur un autre volet, le ministre a plaidé pour un service public, dans le domaine de la communication, habile et performant, à la hauteur des aspirations des professionnels des médias et des lecteurs, soulignant l’importance du dialogue, et la primordialité de l’ouverture à toutes les opinions, dans le respect des règles de la déontologie régissant le métier de la communication.

Sur le plateau de l’émission de divertissement «Saharat Al Madina», produite par la station régionale de télévision de Constantine, M. Mehal a évoqué la nécessité d’améliorer la qualité des émissions produites par la télévision nationale, et l’obligation de concurrencer via ces mêmes émissions les chaînes étrangères et de capter l’attention des téléspectateurs.

Cette occasion lui a permis d’évoquer l’importance de se projeter dans le futur pour la presse écrite, soulignant le passage vers la presse électronique dans le monde et la nécessité d’entamer une réflexion autour de la presse écrite nationale pour une meilleure adaptation des évolutions du monde de la communication.

I. T.