Naama : saisie de plus de 10 quintaux de kif traité en 2018

Naama : saisie de plus de 10 quintaux de kif traité en 2018

Les services de la gendarmerie nationale de la wilaya de Nâama ont saisi durant l’année 2018 une quantité de 10 quintaux et 10 kilos de kif traité, a-t-on indiqué mercredi dans un communiqué émanant de ce corps d’arme.

Des unités du groupement territorial de la gendarmerie nationale et des brigades de gardes-frontières ont interpellé durant cette période, dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue à travers la bande frontalière, 51 narcotrafiquants impliqués dans 28 affaires que cette institution a traité.

Trente-et-un (31) individus ont été placés sous mandat de dépôt, a-t-on souligné. Le document fait état d’une baisse de l’activité de contrebande de drogue suite au renforcement des moyens de lutte et des instruments de contrôle et de surveillance des frontières occidentales du pays.

« Ces dispositifs ont occasionné de sévères pertes aux réseaux de contrebande en déjouant d’importantes opérations d’introduction du kif sur le territoire national à partir du Maroc et l’arrestation de plusieurs barons de drogue ces dernières années », a-t-on fait savoir. Par ailleurs, une baisse de 48 % dans le nombre des affaires de criminalité a été enregistrée en 2018 par rapport à l’année d’avant.

En 2018, les services de la gendarmerie ont traité quelque 135 affaires criminelles et délictuelles. Le groupement territorial de la gendarmerie nationale de Nâama a expliqué cette baisse de la criminalité par l’efficacité de ses unités sur le terrain dans la lutte contre les foyers de criminalité, la multiplication des rondes et des patrouilles ayant permis une réduction notable des agressions contre les personnes et les biens.

L’année 2018 a été également marquée par le démantèlement d’un réseau de cinq individus impliqués dans trois affaires de vol du bétail, survenues au Sud de la wilaya. Quelque 180 têtes de bétail ont été récupérées. Enfin, les unités de la gendarmerie nationale ont traité, durant la même période, 717 affaires d’atteinte à l’environnement avec une hausse de 27 % du nombre des affaires par rapport à 2017.

Les infractions les plus répandues sont celles relatives au pacage dans des régions protégées (585 affaires), la non-détention de permis de construire (57 affaires), le dépôt d’ordures dans des lieux publics (30), l’extraction illégale de sable (27) et le fonçage de puits sans autorisation (18 affaires).