Naâma/ Action sociale,Une nouvelle cellule de proximité

Naâma/ Action sociale,Une nouvelle cellule de proximité

Cette nouvelle cellule de proximité, dans la commune de Djeniène-Bourezgue, vient s’ajouter à six autres cellules similaires relevant de l’Agence nationale de développement social (Ands)

Ces cellules prennent en charge le recensement des catégories vulnérables et viennent en aide aux franges sociales déshéritées, notamment en ce qui concerne l’aide médicale et socio-psychologique à travers certaines communes de la wilaya, a indiqué le DAS de Naâma.

Ces cellules regroupent des équipes polyvalentes, dont un sociologue, un psychologue, une assistante sociale et un médecin généraliste. Un encadrement médical qui demeure, toutefois, «insuffisant», ce qui ne permet pas la couverture des régions éloignées, selon la même source.

Durant le premier trimestre de 2011, les cellules de proximité activant dans la wilaya de Naâma ont enregistré près de 1 750 interventions portant essentiellement sur la prise en charge, la sensibilisation et l’accompagnement des catégories sociales souffrant de troubles psychomédicaux ou de problèmes administratifs, selon un bilan des responsables de ces cellules.

Ces cellules ont aussi présenté assistance à plusieurs catégories sociales vulnérables et nécessiteuses, notamment des orphelins, mineurs et SDF, soit pour leur réintégration dans leur milieu familial ou leur orientation vers des structures spécialisées, à l’exemple des personnes aux besoins spécifiques ou malades mentaux, outre leur insertion professionnelle après formation.

A l’occasion de l’inauguration de la nouvelle cellule de Djeniène-Bourezgue, une rencontre d’information et de sensibilisation a été organisée pour mettre en relief les programmes de solidarité nationale pilotés par l’Ands ainsi que les voies de leur généralisation avec le concours des représentants du mouvement associatif. Les responsables et encadreurs des différentes structures de la DAS et de la solidarité nationale de Naâma ont aussi rappelé les efforts consentis par l’Etat pour la prise en charge des chômeurs, les différents programmes destinés aux catégories vulnérables en plus des obstacles rencontrés dans la mise en œuvre des projet de développement social, qui vise la promotion du cadre de vie de la population rurale et déshéritée. 21 projets de développement social ont été montés en 2010 pour une enveloppe globale de plus de 61 millions de dinars.