Mustapha Benbada soulève la question : la règle des 51/49% risque-t-elle de connaître un lifting ?

Mustapha Benbada soulève la question : la règle des 51/49% risque-t-elle de connaître un lifting ?
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Les experts sont unanimes à dire qu’il faut dynamiser l’investissement productif en Algérie en assouplissant la règle des 51/49%. Tous rappellent la nécessité de défendre la souveraineté nationale en matière de partenariat.

L’Algérie est-elle sur le point de céder aux pressions occidentales pour abroger la règle des 51/49 % ?



En tout cas, cette éventualité est de plus en plus évoquée, ces derniers temps, dans le milieu des affaires. Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a indiqué, hier, lors d’un point de presse, en marge d’une visite aux pavillons de la FIA, que « l’Algérie n’aura pas d’avenir économique sans le développement de la PME.

Comme je l’avais répété, nous allons la développer et l’accompagner dans des partenariats avec les étrangers selon la règle des 51/49%, qui est inévitable », a-t-il affirmé. Néanmoins, ʺil n’est pas imposible que la loi subisse des modificationsʺ, a-t-il ajouté. «Nous allons mettre à plat toutes les questions relatives à l’investissement et nous allons répondre à toutes les préoccupations de nos partenaires», a-t-il poursuivi.

Pour nombre d’investisseurs étrangers, l’adoption de cette règle par l’Algérie a été une «mauvaise opération pour eux». Ces opérateurs considèrent que ladite règle freine l’investissement étranger dans le pays et il n’est pas concevable qu’une entreprise, disposant de tout ce dont elle a besoin pour investir, soit obligée de s’associer avec une entité économique locale dont elle pourrait se passer.

S’agissant des subventions allouées par le Fonds de compensation des frais de transport liés à l’approvisionnement des populations vivant dans les wilayas du Sud, elles atteindront cinq milliards de Da, en 2013, contre trois milliards, en 2012, en hausse de 66%, a-t-il affirmé. Afin d’assurer une meilleure régulation du marché et protéger le pouvoir d’achat dans le Sud, le Fonds de compensation des frais de transport a bénéficié en 2013 d’une subvention supplémentaire de 2 milliards de Da, atteignant, du coup, un montant global de 5 milliards.

Sandra Touat