Le tribunal administratif d’Oran est devenu le nouveau point de chute des partis politiques ayant participé au scrutin de ce 23 novembre à Oran, avec une multiplication des recours venant de quasiment tous les partis.
Un signe que ces élections n’étaient pas en effet des plus apaisées tant les contestations des résultats finaux, parviennent de partout. Si à Oran, tous crient au scandale, y compris le FLN pourtant large vainqueur au niveau des APC et de l’ APW, les autres ne cessent de répéter que ce scrutin a été marqué «d’une fraude ayant dépassé tout ce qui est imaginable» entend-on du côté du HMS, du FNA, de l’ ANR et du RND également. Aprés les rassemblements en ordre dispersé, c’est désormais l’attente des délibérations des magistrats, qui auraient sur la table pas moins de 65 dossiers de recours et de contestations. Des magistrats sous pression, car souvent des déclarations comme celle du MSP, évoquaient la nécessité qu’ils se doivent de trancher en «restant indépendants et rétablir dans leurs droits les listes lésées». Signe de la confusion, c’est la présence au tribunal de quasiment toutes les formations importantes, y compris le FLN, alors qu’il se dit que la fraude a surtout joué en sa faveur.
Pour l’heure, aucune formation politique ne veut anticiper sur ces après-recours pour définir qu’elles seront leurs positions et réactions.
F. M.