Les services sécuritaires ont multiplié durant le mois de ramadhan l’installation de caméras de surveillance à travers les rues de la capitale, après l’augmentation des crimes et la recrudescence de la guerre des gangs à travers certains quartiers populaires.
Il a été remarqué que les caméras ont été placées même au niveau des petites ruelles connues pour la prolifération du crime alors qu’auparavant, l’opération était limitée aux grandes rues et les alentours des institutions de l’Etat, sécuritaires et ambassades.
L’installation des caméras s’est également élargie pour surveiller les pratiquants et protéger les lieux de culte des courants subversifs à l’intérieur des mosquées.
Les communes concernées par la multiplication des caméras sont notamment Baraki, El Harrach, Bab El Oued et les quartiers mitoyens comme Climat de France qui connaît depuis quelque temps une bataille rangée entre les habitants du quartier en utilisant des armes blanches.
Les cités connues pour des mouvements de manifestation ont été également concernées par l’opération. En utilisant les photos prises par les caméras, les services de la police judiciaire peuvent intercepter les criminels.
200 caméras ont été placées au niveau des mosquées dont 55 placées au niveau des agglomérations ou les mosquées qui connaissent des conflits religieux.
Ces mesures viennent compléter la décision des services publics portant sur la constitution des commissions mixtes entre les services sécuritaires et ceux des affaires religieuses chargés de surveiller les mosquées. Ces commissions surveillent toutes les activités non autorisées à l’intérieur des mosquées et préparent des rapports sur les imams et les volontaires autorisés par les services concernés.
A. R.
