Le délai de 5 jours accordé par le Mouvement pour l’unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest ( MUJAO) à l’Algérie pour remettre en liberté les trois terroristes d’AQMI, arrêtés par l’armée algérienne le 15 août dernier à Berriane (Ghardaïa ) expire aujourd’hui mardi.
L’organisation terroriste volant au secours de leurs acolytes de l’ex-GSPC avait, le 24 août dernier, menacé les autorités algériennes d’exécuter les trois diplomates du consulat de Gao (Nord du Mali) si leur demande précitée n’était pas satisfaite.
Une vidéo de l’un des otages algériens appelant les autorités de son pays à lui sauver la vie, a été diffusée le 26 août dernier par le biais de l’agence française de presse (Afp).
En échange de cette libération, le MUJAO devait à son tour libérer l’un des otages, à savoir, le consul algérien enlevé à Gao, Boualem Sias.
Le MUJAO joue dans la surenchère pour obtenir, notamment, la libération d’Abderhmane Abou Ishak chef de la commission juridique d’Al Qaïda au Maghreb Islamique que dirige le sinistre Abdelmalek Droukdel.
Dans le communiqué diffusé pour réclamer la libération des trois terroristes, il informait les autorités algériennes qu’il fixait : « un ultimatum de moins de cinq jours, à partir de maintenant, pour sauver la vie de l’otage ».