L’union générale des étudiants libres (UGEL), une organisation estudiantine proche du MSP, s’apprête à évoluer autour d’une nouvelle orbite politique.
L’organisation, a-t-on appris auprès de l’un de ses cadres animateurs, qui a souhaité garder l’anonymat, se prépare à se mettre sous une nouvelle bannière partisane, celle que l’ex-ministre des travaux publics Amar Ghoul s’affaire à déployer.
Selon notre interlocuteur, il s’agira non pas d’allégeance comme il s’en prête souvent au sein de la mouvance islamiste mais plutôt d’un rapprochement sur la base d’un contrat et d’un deal politique négociés. Pour ce faire, est-il précisé, les Deux parties ont convenu de se retrouver autour d’une table d7s après l’Aid. D’ici-là, Amar Ghoul aura fort probablement fini avec les préparatifs inhérents à la proclamation solennelle de son parti, le TAJ (Algérie pour tous). Déjà fortement ébranlé par une vague de désertions provoquées par une autre initiative partisane, celle d’Abdelmadjid Menasra, le MSP aura du mal à accuser le nouveau coup que lui assène Ghoul. Il est en passe de devenir un parti à l’équilibre aléatoire mais qui, en plus, égare une à une ses béquilles associatives. Des animateurs du croissant rouge algérien (CRA) et des scouts musulmans algériens (SMA), proches ou militants du parti, pourraient bien emboiter le pas à l’Ugel et se mettre au service du TAJ de Ghoul. Le MSP, créé et organisé pour structurer l’islamisme officiel, du risque de ne pas survivre à la volonté de la présidence de replacer cette mouvance dans sa nouvelle galaxie.
Hamid Guerni