M’sila/Démantèlement d’un réseau de soutien à Daech Les recrues s’apprêtaient à passer un stage en Syrie

M’sila/Démantèlement d’un réseau de soutien à Daech  Les recrues s’apprêtaient à passer un stage en Syrie
msilademantelement-dun-reseau-de-soutien-a-daech-les-recrues-sappretaient-a-passer-un-stage-en-syrie.jpg

M’sila, au croisement des chemins de l’Algérie, un groupe de soutien à Daech a été mis hors état de nuire par la Gendarmerie nationale. Le réseau est constitué de 12 personnes, parmi eux le recruteur qui prévoyait les envoyer en Syrie pour se former au combat.

Selon des sources confirmées, à M’sila 12 personnes ont été inculpées pour soutien à un groupe terroriste. Agés entre 20 à 50 ans, exerçant des petits métiers ou chômeurs, originaires de M’sila ou des wilayas limitrophes, ces derniers ont été arrêtés par le même corps sécuritaire susmentionné, et présentés au tribunal de la même wilaya pour les juger.

Un fait qui nous rappelle les nombreuses menaces de la même organisation sanguinaire de frapper l’Algérie.

À Aïn El Hadjel, une commune de cette wilaya, des éléments de la Gendarmerie nationale ont réussi à faire échouer un départ organisé vers la Syrie, dans le but d’apprendre les règles du jihadisme.

Ce pays est désormais devenu une destination internationale pour ce genre de formation. À la tête de ce groupe de terroristes potentiels, un passeur qui s’occupe des stages de ces nouvelles recrues.

Le but de ce dernier est d’avoir d’excellentes notes dans le module du terrorisme pour périr sur place ou revenir avec l’objectif de répéter les scénarios européens et porter atteinte à la sécurité nationale.

Le démantèlement de ce réseau s’est effectué après deux mois d’enquête.

Des éléments de la Gendarmerie nationale suivaient de près les agissements de ces suspectsqu’ils ont arrêtés. Avant la mise hors état de nuire, un individu avait déjà réussi son départ vers les lieux de combat, mais tout de suite après la Gendarmerie nationale a publié un avis de recherche contre lui.

Dans cette wilaya steppique située dans les Hauts-Plateaux où le contrebandier a trouvé une terre propice pour cultiver les champignons empoisonnés, un réseau de soutien à une organisation terroriste. Dans ce contexte, nous pouvons rappeler des saisies opérées par la Gendarmerie nationale, des armes bien sûr, mais aussi de l’alcool sans autorisation de vente, de la drogue, des commerces qui financent le terrorisme.

Mohamed Mabkhout