L’APC de M’sila a mené en fin de semaine, une opération d’enlèvement de 102 palmiers qu’on retrouve tout au long des rocades, du nouveau pôle urbain. Plantés à l’occasion du cinquantenaire, pour la plupart, ils n’ont même pas survécu et succombent lamentablement l’un après l’autre. D’ailleurs, certains non même pas tenu le coup pour assister à la fête du cinquantenaire de l’Indépendance.
C’est une mode qui a été dictée par on ne sait qui et qui a touché toutes les communes d’Algérie ! Quelle est la cause de ce désastre environnemental et financier ? Car il ne faudrait pas oublier qu’un palmier a coûté entre 50 000 et 70 000 DA, et il y a eu au moins 102 palmiers de plantés.
Les habitants de ces quartiers reprochent aux responsables de la commune leur laxisme et surtout le fait de les laisser à l’abandon. “Est-ce le climat qui n’est pas favorable à la survie des palmiers ou le manque d’entretien ?” se demandent les riverains. “Il est vrai que les palmiers apportent une atmosphère exotique et évoquent souvent les pays hautement touristiques. Mais le manque d’entretien renvoie beaucoup plus à une négligence déconcertante”, dira un jeune étudiant en agronomie.
Pour les responsables de l’APC, ces palmiers représentent un danger pour la population et il faut les enlever. Pour cette opération, selon nos sources, 6 camions, un engin des travaux publics, 12 ouvriers, un rétrochargeur et un semi-remorque ont été réquisitionnés. “Pas moins de 200 palmiers ont été achetés par la wilaya en 2013”, ajoute notre source.
Mais imaginez nos oasis, avec des palmiers, imaginez maintenant M’sila, jadis un paradis, sans palmiers. Sans ces arbres magnifiques. Voilà ce qui se passe maintenant.