M’SILA, La méningite fait deux morts à Ras El Aïn

M’SILA, La méningite fait deux morts à Ras El Aïn

Deux membres d’une même famille, originaires de la localité de Ras El Aïn, commune d’Aïn El Melh, dans la wilaya de M’sila, sont décédés des suites d’une méningite, a appris l’APS dimanche auprès de l’hôpital d’Aïn El Melh.

Le premier malade âgé de 30 ans est décédé mardi dernier aussitôt après son admission à cet hôpital, alors que son frère âgé d’une vingtaine d’années est mort trois jours après, le vendredi, de la même pathologie, a précisé la même source.

Toutes les mesures ont été prises par les services de la Santé de la wilaya de M’sila, dont la mise en place d’un système de veille en vue d’un diagnostic précoce de l’infection et une prise en charge d’éventuels malades.

Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a confirmé la mort de ces deux personnes dont les conditions sociales ont été qualifiées de «précaires».

Pour rappel, fin décembre, la direction de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière de la wilaya de Blida a procédé à la fermeture préventive d’une clinique à la Chiffa, en raison de l’apparition en son sein de 13 cas de méningite, dont deux cas mortels.

Slim Belkessam : «Ces cas sont isolés et ne constituent pas une source d’inquiétude»

De son côté, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme  hospitalière a estimé hier, dans une déclaration faite à l’APS, que les cas de méningite enregistrés récemment dans certaines  régions du pays «sont isolés et ne constituent pas une source d’inquiétude».

Le conseiller chargé de la communication au ministère, Slim Belkessam, a souligné que la situation «n’est pas épidémique», précisant qu’il «s’agit d’une situation très normale» et que des cas pareils sont  enregistrés chaque année, ajoutant que la situation n’est pas «grave et que ces cas ne sont pas source d’inquiétude».

Concernant les cas de méningite enregistrés dans une clinique privée à Blida et dans la commune de Ras El Aïn (M’sila), le même responsable  a indiqué les cas de Blida «sont dus à la mauvaise stérilisation du matériel  médical» alors que les cas enregistrés à M’sila sont «d’origine bactérienne».

Il a précisé dans le même contexte que les autorités locales ont  «pris toutes les mesures nécessaires» pour éviter la contamination, rappelant que l’Algérie n’a enregistré aucun cas endémique de cette maladie depuis des années et qu’il s’agit cette fois, a-t-il encore souligné, «de cas isolés  vite maîtrisés, sans aucune contagion».

H. Khaled/agence