Cité comme un des rares pays à disposer d’un système d’asile et d’aide aux réfugiés. Toujours à propos des camps de Tindouf, il est noté qu’ «en raison de l’isolement de la zone d’accueil, ils restent tributaires de l’assistance humanitaire avec peu de perspective d’autosuffisance étant donnée la rareté des activités génératrices de revenus ».
Selon un récent rapport du HCR, qui cite les dernières estimations du gouvernement, les camps accueillent 165 000 réfugiés. Mais en attendant une opération d’enregistrement, le programme d’assistance du HCR est basé sur le chiffre prévisionnel de 90 000 «réfugiés vulnérables ».
Le programme de mesures de rétablissement de la confiance pour ces réfugiés se poursuivra en 2015 en vue de faire face aux besoins humanitaires des familles qui ont été séparées de manière prolongée. Ces mesures réduiront également l’isolement psychologique des réfugiés en restaurant les liens familiaux et communautaires. Les activités dans le cadre de ce programme s’ajoutent aux efforts réalisés par les Nations unies pour trouver une solution politique à cette situation de réfugiés prolongée. Plus de 20 000 personnes ont participé aux visites familiales dans le cadre du programme de mesures de rétablissement de la confiance.
Au total, 48 000 personnes se sont enregistrées pour ce dispositif depuis son lancement en 2004 et son développement se poursuivra en 2015, en plus de l’organisation de séminaires culturels. En Algérie, les réfugiés sahraouis sont accueillis dans cinq camps près de Tindouf. Selon le Haut-commissariat aux réfugiés, instance onusienne, le programme dit de rétablissement de la confiance est un exemple qui doit beaucoup aux efforts de l’Algérie, cité comme un des rares pays à disposer d’un système d’asile et d’aide aux réfugiés.
Toujours à propos des camps de Tindouf, il est noté qu’ «en raison de l’isolement de la zone d’accueil, ils restent tributaires de l’assistance humanitaire, avec peu de perspective d’autosuffisance étant donnée la rareté des activités génératrices de revenus». Selon un récent rapport du HCR, qui cite les dernières estimations du gouvernement, les camps accueillent 165 000 réfugiés. Mais en attendant une opération d’enregistrement, le programme d’assistance du HCR est basé sur le chiffre prévisionnel de 90 000 «réfugiés vulnérables».
Le programme de mesures de rétablissement de la confiance pour ces réfugiés se poursuivra en 2015 en vue de faire face aux besoins humanitaires des familles qui ont été séparées de manière prolongée.
Ces mesures réduiront également l’isolement psychologique des réfugiés en restaurant les liens familiaux et communautaires. Les activités dans le cadre de ce programme s’ajoutent aux efforts réalisés par les Nations unies pour trouver une solution politique à cette situation de réfugiés prolongée. Plus de 20 000 personnes ont participé aux visites familiales dans le cadre du programme de mesures de rétablissement de la confiance. Au total, 48 000 personnes se sont enregistrées pour ce dispositif depuis son lancement en 2004 et son développement se poursuivra en 2015, en plus de l’organisation de séminaires culturels.
Pour le HCR, la sous-région Afrique du Nord demeure toutefois globalement une zone de transit et une destination finale pour des populations engagées dans des mouvements migratoires mixtes assez importants en provenance d’Afrique subsaharienne. En outre, l’instabilité qui règne encore dans certaines parties de la sous-région, en particulier en Libye, continue de générer des mouvements irréguliers de cette région vers l’Europe. Depuis le début de l’année 2014, les bureaux du HCR dans toute l’Afrique du Nord ont connu une augmentation du nombre de demandeurs d’asile.
Les troubles qui agitent encore certains pays de la région ont suscité d’importants besoins de protection, un nombre croissant de réfugiés et de demandeurs d’asile faisant l’objet d’arrestations et de détentions, en particulier ceux originaires d’Afrique subsaharienne. Les activités terroristes dans les régions du Sahel et du Sinaï, ainsi que les affrontements entre milices rivales en Libye, ont également affecté les opérations du HCR, limitant l’accès à l’asile.
Le défi principal auquel le HCR est confronté en Afrique du Nord continue d’être l’arrivée de demandeurs d’asile alors que les pays de la région traversent une période d’instabilité et de transition. Ceci est exacerbé, selon le HCR, par «l’absence de stratégies nationales et régionales de gestion des mouvements migratoires mixtes et l’absence de systèmes nationaux d’asile conformes aux normes internationales ». L’intégration locale demeure également difficile en Afrique du Nord, tandis que les perspectives de rapatriement librement consenti sont limitées pour la plupart des groupes de réfugiés dans la région.
La réinstallation demeure la principale solution durable pour les personnes les plus vulnérables. Le profil des personnes, relevant de la compétence du HCR dans les pays d’Afrique du Nord, ne devrait pas changer considérablement en 2015, à l’exception de la Libye où la localisation de certaines personnes est inconnue dans le contexte des récents affrontements. Outre les réfugiés qui vivent dans les camps en Algérie et en Mauritanie, la plupart des réfugiés et demandeurs d’asile en Afrique du Nord résident dans des zones urbaines.
Le HCR a enregistré 155 000 Syriens qui ont trouvé refuge dans la sous-région Afrique du Nord, dont environ 140 000 en Égypte. À cela s’ajoutent 50 000 réfugiés non syriens enregistrés par le HCR qui vivent également dans un environnement urbain. Les programmes urbains du HCR dans ces pays sont cependant relativement modestes et dotés de peu de capacité pour assister le nombre grandissant de réfugiés et de demandeurs d’asile. Ces populations sont confrontées à une situation socio-économique difficile du fait de l’absence de statut juridique et de permis de travail.
Le HCR les aide à accéder à un hébergement et à des services sociaux de base et s’efforce d’améliorer les opportunités pour qu’elles deviennent autosuffisantes. Le bureau du HCR en Égypte a enregistré un nombre croissant de demandeurs d’asile originaires du Soudan du Sud et du Soudan.
Le HCR a également trouvé un accord avec les autorités égyptiennes concernant le transfert de plusieurs centaines de réfugiés et demandeurs d’asile du camp de Saloum (situé près de la frontière égypto-libyenne) vers le Caire, en attendant leur départ dans le cadre de la réinstallation ou d’autres solutions durables. Les affrontements en Libye mi-2014 ont incité le HCR à proposer un dispositif d’intervention en cas d’urgence aux autorités égyptiennes et tunisiennes, et à appliquer des mesures d’intervention d’urgence, en particulier au sud de la Tunisie.
En 2015, le HCR annonce qu’il continuera de soutenir le renforcement des capacités des autorités locales des pays comme l’Algérie et le Maroc qui mettent en place un système national d’asile. Une fois que des lois auront été adoptées par les structures nationales, le HCR dispensera des formations, organisera des séminaires et facilitera les échanges de professionnels.
Par ailleurs, quelque 50 000 réfugiés maliens se trouvent en Mauritanie dans le camp de Mbera, près de la frontière avec le Mali. Les mouvements d’entrée dans le pays et les retours spontanés se sont stabilisés. L’enregistrement biométrique mis en place récemment par le HCR et le gouvernement a amélioré la protection accordée à ce groupe, permettant ainsi au HCR d’optimiser ses interventions.
Les espoirs de parvenir à une avancée politique propice au rétablissement de la paix au Mali et au lancement d’un programme de rapatriement librement consenti se renforcent. En 2015, une attention particulière sera accordée à la possibilité de retours volontaires vers le Mali, parallèlement à la mise en place d’une réponse appropriée du HCR.
La sécurité précaire et l’instabilité en Égypte entravent l’action du HCR pour répondre aux besoins des personnes relevant de sa compétence. Plus inquiétant encore, selon la même source, cette situation a mis à rude épreuve la tolérance de la population envers le nombre croissant de Syriens qui arrivent dans le pays. Le HCR annonce, en tout cas, qu’il poursuivra ses efforts de plaidoyer pour maintenir cet espace de protection en 2015.
N. B.