Un million de moutons vont ĂŞtre importĂ©s pour l’AĂŻd el-Adha 2025… mais Ă quel prix ? Cette annĂ©e, les autoritĂ©s promettent un encadrement strict des tarifs pour Ă©viter les dĂ©rapages.
Cette mesure, annoncée sous l’impulsion présidentielle, répond à une réalité économique implacable. Chaque année, à l’approche de la fête, les prix s’emballent, mettant à mal le pouvoir d’achat des familles. L’initiative, saluée par l’Organisation « Himayatec », porte une double promesse. Apaiser les tensions sur le marché tout en garantissant un accès plus juste à cette pratique.
Mohamed AĂŻssaoui, le prĂ©sident de l’organisation, y voit une avancĂ©e majeure : « Il s’agit avant tout de stabiliser les prix et de protĂ©ger les consommateurs. En privilĂ©giant des importations europĂ©ennes plutĂ´t que sud-amĂ©ricaines, nous rĂ©duisons les coĂ»ts et donc la facture finale pour les AlgĂ©riens. »
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Au-delà du volume importé, les autorités entendent veiller à la transparence des prix. Une vigilance accrue sera portée sur les circuits de distribution, afin d’éviter toute spéculation indue. Car l’enjeu dépasse l’économique, il touche à la préservation d’un rite sacré.
Moutons importés : des prix estimés entre 40 000 et 60 000 DA pour l’Aïd el-Adha 2025
Si l’annonce de l’importation de moutons semble avoir été bien accueillie, l’inquiétude demeure quant aux prix. Cependant, Aïssaoui a confirmé que les prix des moutons importés devraient démarrer à partir de 40 000 dinars. Avec un plafond fixé à 60 000 dinars.
Cette fourchette de prix, précise-t-il, a été proposée au ministère de l’Agriculture, tout en tenant compte de la diversité des tailles des moutons, mais sans jamais dépasser 60 000 dinars, pour ne pas exclure les citoyens dont le salaire mensuel moyen est de 50 000 dinars.
Selon le média Sabq presse, le président de l’organisation « Hamayatec » a ajouté que la diversité des prix des moutons dépendra de leur taille. Mais aussi des coûts logistiques et du lieu d’importation. Cependant, il reste formel : « Le prix ne doit en aucun cas dépasser les 60 000 dinars, sous peine de créer une inégalité pour les familles aux revenus modestes ».
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Cette dĂ©cision vise Ă Ă©viter la flambĂ©e des prix observĂ©e lors des prĂ©cĂ©dentes annĂ©es Ă l’AĂŻd. OĂą les prix des moutons avaient Ă©tĂ© jugĂ©s excessifs par une grande partie de la population.
En somme, Ă long terme, l’AlgĂ©rie compte s’engager dans un vĂ©ritable projet de dĂ©veloppement de sa propre filière d’élevage, pour Ă©viter de dĂ©pendre chaque annĂ©e des importations. Ă€ l’approche de la fĂŞte, le dĂ©fi est dĂ©sormais de rĂ©ussir Ă maintenir un juste Ă©quilibre entre l’offre et la demande, pour que chaque citoyen puisse cĂ©lĂ©brer l’AĂŻd sans craindre de sacrifier son pouvoir d’achat.
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