L’annonce faite en Conseil des ministres tenu lundi dernier et portant ouverture du champ audiovisuel au secteur privé, a réjoui le président du FNA qui s’est félicité de l’initiative.
Moussa Touati s’interroge tout de même sur le comment de cette ouverture, en affichant son inquiétude sur le monopole des hommes occultes et influents qui auront la main sur l’opinion publique.
«À qui profitera cette ouverture et qui sera derrière ces chaînes de télévision et radio, des commerçants ou des professionnels ?» se demande-t-il. Le Front national algérien a organisé, hier à la salle Sierra Masetra, une rencontre présidée par Moussa Touati. Une rencontre qui a réuni, outre des cadres et des députés, des militantes de la wilaya d’Alger, a été une occasion pour débattre des projets de loi adoptés la semaine dernière en Conseil des ministres. Interrogé en marge de cette rencontre, Moussa Touati a souligné que cette réunion se veut une tribune pour sensibiliser la femme afin d’intégrer massivement la scène et la vie politique comme étant une actrice dans le dialogue social et politique. Sur ce point, le leader du FNA estime que la femme a toujours sa part entière dans tous les domaines de la vie et fait preuve de sa capacité et de compétence dans l’arène politique. «Notre parti n’est pas d’accord avec les projets de loi adoptés récemment. Le fait d’instaurer un quota de femmes dans les institutions politiques est une autre forme de ségrégation. La femme a sa place dans notre formation qui n’applique pas le système des quotas», a-t-il expliqué. Invité à apporter sa vison sur les réformes politiques engagées par le chef de l’Etat, particulièrement les quatre projets de loi adoptés en Conseil des ministres, Moussa Touati soutient que son parti n’est pas d’accord de la façon avec laquelle sont menées ces réformes.
«Personnellement, je conteste ces réformes. Le FNA a, lors de son passage en juin dernier à l’Instance de consultation sur les réformes politiques, plaidé pour la révision de la Constitution comme première étape qui précède toutes les réformes. Apparemment, on a tendance à mettre la charrue avant les bœufs. Notre parti n’approuve pas ces réformes», a-t-il encore expliqué.
Yazid M.