Moussa Touati à Béchar “La télé ne veut pas couvrir nos activités”

Moussa Touati à Béchar “La télé ne veut pas couvrir nos activités”

Le président du Front national algérien (FNA), candidat à la présidentielle du 17 avril 2014, Moussa Touati, s’est rendu, dimanche en fin de journée, à Béchar, dans le cadre de sa campagne électorale. M. Touati, qui avait programmé une activité de proximité dans la capitale de la Saoura, a improvisé une rencontre avec la presse nationale et quelques militants de son parti à la Maison de la culture de Béchar, pour critiquer le refus des chaînes de télévisions publiques de couvrir les rencontres de proximité que sa formation politique a choisies pour être en contact “direct” avec les citoyens.

Le président du FNA a déclaré qu’il fallait revoir la méthode de couverture médiatique de ses activités de proximité. Il a aussi déclaré qu’il avait saisi la Commission nationale de surveillance des élections et la presse nationale sur ce sujet.



Selon lui, le FNA qui organisera seulement 5 rencontres régionales dans des salles, préfère discuter du pouvoir d’achat et des problèmes des citoyens dans les différentes régions du pays. Abordant le volet politique, le président du FNA a lancé à l’endroit des citoyens, avec qui il a longuement discuté, que “le changement auquel ils aspirent doit s’opérer par les urnes afin d’édifier un État de droit et une justice sociale au service du citoyen”.

Il a déclaré que le FNA œuvrait pour l’alternance au pouvoir dans le cadre de la démocratie qui doit être appliquée en toute transparence ainsi que pour garantir toute liberté d’opposition pacifique, conformément aux principes de la République algérienne.

Le président du FNA a ajouté qu’aujourd’hui 4 meetings pour un seul candidat seront organisés par différents partis politiques, cette méthode ne sert pas l’intérêt de l’Algérie et de son peuple.

Par ailleurs, il a souligné que le FNA accordait une “extrême importance” au capital humain, appelant ainsi à “investir dans cet élément au lieu de se contenter des richesses du sous-sol algérien”. “Ces richesses ne sont pas pérennes, alors que la ressource humaine demeure renouvelable et perfectible d’où la nécessité d’investir dans l’homme”, a-t-il dit.

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