« Mon choix pour l’équipe d’Algérie n’est pas une option par défaut, mais il est l’appel du cœur».
C’est ce qu’a répondu, hier, Mourad Meghni à une réflexion faite par un commentateur de l’émission «Stade 2» diffusée chaque dimanche par la chaîne de télévision publique France 2. Le commentateur ira jusqu’à s’interroger: «comment fait-il que des joueurs algériens, à l’instar de Meghni et Yebda, qui ont chanté il n’y a pas longtemps la Marseillaise chantent depuis quelque temps Kassaman».
Lors de l’émission, un reportage a été consacré au renouveau du football national notamment à la lumière de l’ascension fulgurante de l’EN qui n’est qu’à 90 minutes d’une qualification méritée à la Coupe du monde et ce après une traversée du désert qui aurait duré 24 ans, le néo-international algérien a indiqué que les contacts avec l’actuel sélectionneur français n’ont jamais été rompus et que ce dernier qui l’a drivé avec Yebda les a appelés pour les féliciter de leur choix qu’il respectait.
Parmi les invités, les animateurs ont pris langue avec Rabah Madjer qui en direct de Doha a rappelé que l’équipe nationale possède de réels arguments lui permettant d’arracher le billet qualificatif pour l’Afrique du Sud, même si l’adversaire était l’Egypte qui aura l’avantage d’évoluer au Cairo Stadium. L’accent a été mis sur le parcours du joueur, le seul Algérien ayant à son palmarès la Coupe d’Europe des champions et dont le nom a été donné à sa talonnade. A la question de savoir s’il s’identifiait à l’actuelle équipe nationale, Rabah Madjer, ne voulant pas tomber dans le piège, s’est limité à répondre que cette équipe représente avant tout le pays et que tout Algérien est fier de s’identifier à elle. Une manière explicite pour signifier que la question des binationaux ne pose pas de problème aux Algériens contrairement aux Français qui n’arrivent plus à s’en libérer.