Quoique la wilaya de Tiaret a été retenue pour abriter la journée nationale des personnes âgées et malgré certaines promesses avancées par madame la ministre de la solidarité beaucoup reste à faire pour ce secteur qui se trouve à la croisée des chemins.
La convention signée par la direction générale de l’ANSEJ avec le département de Mounia Meslem visant à prendre en charge les personnes âgées et ce par la création de petites entreprises parait salutaire mais à entendre la ministre avancer certaines remarques où il parait que cette convention s’appauvrit à de vrais repères citant en exemple les chiffres erronés qui couvent dans les statistiques de la direction de l’action sociale, la responsabilité citoyenne évoquée a perdu ses vraies valeurs et en citant des exemples le centre de rééducation des mineurs implanté dans la commune de Rahouia abrite 15 mineurs alors que le nombre d’employés est de 57.
Sans commentaires puisque la ministre est resté de bois. et nostalgique à sa fonction d’avocate elle a plaidé en faveur de la reconversion de certains centres qui ont perdu leur vocation et en réunion avec la société civile et les élus madame la ministre a rappelé que le travail de la DAS avec les cellules de proximité ne reflète aucunement les préoccupations de son département et en soufflant une bouffée d’oxygène elle dira à l’adresse des présents qu’elle n’est pas contente des DAS et que le programme de développement local a ciblé la wilaya de Tiaret avec une enveloppe de 411 millions de dinars retenue à l’adresse de zones enclavées et pauvres illustré par 42 projets ainsi que 50 projets pour « Blanche-Algérie » et ajoutant que la wilaya de Tiaret bénéficiera d’une enveloppe de 293 millions de dinars pour le financement de 2650 petits projets (ANGEM). A cet effet 770 promoteurs seront accompagnés par une formation.
Par ailleurs deux communes très riches Feidja et Naima ont été recensées comme étant pauvres pour bénéficier de projets dans le cadre du développement local. A une question de Réflexion portant sur la révision du statut de dignité relatif aux couffins du ramadhan, la ministre n’a émis aucun signal pour remédier à une situation qui a fait couler beaucoup d’encre et de salives surtout ce nombre important d’élus qui ont été condamnés par la justice et aussi cette dignité humaine qui a perdu de son socle. Pour rappel, la DAS a été dernièrement secouée par un scandale et la ministre n’a pas voulu émettre ses propos concernant cette affaire. Une visite faudrait-il le rappeler qui n’a apporté rien de nouveau.
Abdelkader Berrebiha