«Le président Chadli Bendjedid a rejoint le mouvement de libération et a poursuivi le combat pour la construction après l’Indépendance», a déclaré hier Mouloud Hamrouche, au cimetière d’El Alia.
«Il a accompli avec brio sa mission militaire lors de la guerre pour l’indépendance et a su tenir tête, lui qui était venu d’un milieu rural, aux stratèges militaires français sortis de grandes écoles militaires», a-t-il ajouté.
«Le président Chadli Bendjedid a trouvé une solution politique au pays. Il a compris, après les événements d’Octobre 1988, que le régime politique ne pouvait plus s’adapter à la société algérienne et c’est ainsi qu’il a engagé des réformes. Il a initié la Constitution de 1989», a-t-il lancé.
«Naturellement, je ne dirais pas qu’il a toujours eu raison. C’est un homme qui a participé à la libération de l’Algérie de l’injustice et de l’esclavagisme imposés par le colonialisme», a poursuivi Mouloud Hamrouche, lequel reconnaît que le défunt chef d’Etat a commis «quelques erreurs», mais a réalisé aussi «de grandes victoires».Pour justifier les «quelques erreurs» du défunt, Hamrouche lancera que «sa génération n’est pas sortie des grandes écoles où est enseignée la méthodologie, mais il a appris sur le tas».
