L’ancien maire UMP de Toulouse, Jean Luc Moudenc n’avait pas participé au débat sur l’identité nationale.
Il a cependant décidé de radicaliser son discours dans une lettre ouverte adressée au Maire de Toulouse, Pierre Cohen. Au centre de ses préoccupations : le drapeau français et la dénonciation de la communauté algérienne.
Un dérapage à lire in extenso ci dessous :
Avec une phrase choc : « Je vous propose donc de prévoir, au plus vite, un dispositif de sécurité autour du Capitole, à mettre en place à l’occasion d’évènements « à risque », par exemple dans la perspective de la participation de l’Algérie à la prochaine Coupe du Monde de football en 2010. »
Voici le communiqué intitulé « lettre ouverte de Jean-Luc MOUDENC, Président du Groupe d’Opposition municipale toulousaine, adressée au Député-Maire de Toulouse ».
Monsieur le Député-Maire,
Comme vous le savez, j’ai été choqué que des jeunes supporters de l’équipe nationale de football algérienne aient arraché le drapeau français du fronton du Capitole, pour le remplacer par le drapeau algérien, à l’issue du match de football Algérie-Egypte, le 18 novembre dernier.
Comme de nombreux Toulousains, j’estime qu’il s’agit là d’une agression, symbolique mais forte, qui a été portée à l’emblème principal de la communauté nationale et de la République. C ’est un acte inadmissible et c’est la raison pour laquelle je l’ai immédiatement condamné.
Toutefois, pour éviter qu’un tel acte se reproduise à l’avenir, je pense qu’il serait opportun de prendre des mesures concrètes afin de protéger le Capitole contre de tels agissements.
Je vous propose donc de prévoir, au plus vite, un dispositif de sécurité autour du Capitole, à mettre en place à l’occasion d’évènements « à risque », par exemple dans la perspective de la participation de l’Algérie à la prochaine Coupe du Monde de football en 2010.
Ce plan pourrait se traduire par le renforcement des effectifs de la police municipale autour de l’Hôtel de Ville, par la fixation des drapeaux par des dispositifs empêchant tout retrait de ces derniers, et pourquoi pas, par l’installation de caméras de vidéosurveillance sur la place du Capitole » (..).