Mostefa Mehdi : «Je n’ai eu aucun contact de Benchikha»

Mostefa Mehdi : «Je n’ai eu aucun contact de Benchikha»

«Jouer en tant qu’arrière droit en sélection ne me posera pas de problème»

Le capitaine de Nîmes Olympique, le Franco-Algérien Mostefa Mehdi, qu’on a joint hier après-midi, dément avoir été contacté par le sélectionneur national, Abdelhak Benchikha, au sujet de sa probable arrivée en EN. Le joueur se dit prêt à rejoindre les Verts et occuper ce poste d’arrière droit qui fait tant défaut à l’équipe.

Bonjour M. Mostefa, je suis journaliste algérien au Buteur et j’aimerais vous poser quelques questions…

Bonjour. Oui, allez-y, je suis à votre disposition.

On parle de vous actuellement du côté de l’EN algérienne. Qu’en est-il au juste ?

Tout comme vous, j’entends ici et là que mon nom pourrait être retenu en sélection dans les semaines à venir, mais il n’y a rien d’officiel pour l’instant.

On comprend par là que vous n’avez pas eu de contact officiel de la part du sélectionneur ou de la Fédération ?

Oui, en effet. A l’heure actuelle, personne de la Fédération algérienne ne m’a contacté. Idem pour le sélectionneur. Je sais juste que l’entraîneur s’intéresse à moi, sans plus.

On dit que le sélectionneur national, Abdelhak Benchikha, s’est déplacé à Nîmes pour vous voir à l’œuvre face à Valenciennes avant-hier, est-ce vrai ?

Non, le sélectionneur n’était pas au stade. Néanmoins, d’après ce que j’ai su après le match, il y avait un superviseur qui est venu pour moi, c’est tout.

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Mostefa Mehdi, je suis né le 30 août 1983 à Dijon (France). J’entame ma 4e saison avec l’équipe de Nîmes Olympique, après avoir évolué auparavant à Valence et Sète. J’ai été formé à l’AS Monaco où j’ai joué 6 ans.

En 2002, j’ai été appelé en Equipe nationale Espoirs qui se préparait aux éliminatoires des jeux Olympiques organisés par la Grèce en 2004, mais je n’ai pas pu répondre favorablement à la convocation puisque les dirigeants de mon club à l’époque, à savoir l’AS Monaco, ne m’avaient pas autorisés à y aller.

On vous sent à présent bien motivé par l’idée d’intégrer la sélection, non ?

Bien entendu. Jouer pour les couleurs de mon pays est une fierté et un honneur pour moi et toute ma famille. Je suis Algérien et ça me ferait énormément plaisir si on m’offrait la chance d’intégrer la sélection. Ma famille vit en Algérie, à Mazouna (wilaya de Relizane) et je serai ravi de jouer sous le maillot vert.

Etes-vous déjà venu en Algérie ?

Oui. Je venais très souvent quand j’étais petit. A présent, c’est plus difficile, vu le manque de temps.

Connaissez-vous certains joueurs de l’EN ?

Je suis en contact avec l’ancien international Madjid Adjaout, et aussi Medhi Lacen avec lesquels j’ai joué à Valence. Ce dernier m’a beaucoup parlé de la bonne ambiance qui règne au sein de l’EN.

Quel est votre poste de prédilection ?

Mon poste de prédilection est milieu défensif, mais je peux aussi jouer en tant qu’arrière droit, comme je le fais depuis deux ans maintenant à Nîmes.

Savez-vous que le gros problème de l’EN réside justement dans ce poste d’arrière droit, qui fait défaut depuis plusieurs années maintenant ?

Oui, je le sais. En tout cas, moi je me mets au service de l’EN. Si on m’appelle, je ferai en sorte de répondre présent et d’apporter le plus qu’on attend de moi. Jouer en tant qu’arrière droit ne me pose aucun problème.