Mostefa : «L’EN est toujours présente dans un coin de nos têtes»

Mostefa : «L’EN est toujours présente dans un coin de nos têtes»

Malgré la défaite face à Rennes, Mehdi Mostefa a bien voulu nous accorder cette interview. Il nous parle des chances de son équipe d’assurer le maintien et des trois matches du mois de juin avec l’EN.

– C’était difficile pour vous aujourd’hui. Ne pensez-vous pas que le carton rouge a tout faussé ?



– Disons que se retrouver à 10 au bout d’un quart d’heure, ça ne fait pas du bien, surtout face à une équipe comme Rennes. On sait qu’ils jouent l’Europe, donc, ce n’était donc pas la meilleure des choses. On s’est battus avec nos armes, ça n’a pas suffi, c’est dommage.

– Malgré le 10 contre 11, le score final ne reflète pas la physionomie du match, car vous avez défendu d’une manière héroïque…

– On a bien défendu, on ne mérite pas de prendre les 3 buts, mais on doit se servir de ça pour le match de mercredi.

– Le maintien est-il à votre portée ?

– On a la chance d’avoir des résultats positifs à notre portée. Ce soir, on est au-dessus de la barre, malgré le résultat négatif. A nous maintenant de laisser trois équipes derrière nous, il reste encore 4 matches, on va s’accrocher jusqu’au bout.

– Vous aviez une étiquette de Ligue 2, vous avez franchi le palier de la Ligue 1 sans problème, avec-vous senti la différence ?

– Oui, bien sûr. On sent la différence, c’est un autre monde. J’ai connu aussi le national, et entre ce palier et la Ligue 2 aussi, c’est un autre monde. Donc, je m’accroche, je continue et j’espère rester en Ligue 1 le plus longtemps possible, parce que c’est le haut niveau.

– Les trois matches du mois de juin avec l’EN ne sont pas loin, êtes-vous prêt ?

– Oui, bien sûr. L’EN, c’est toujours quelque chose de particulier, c’est dans un coin de nos têtes. Là, je joue le maintien avec Ajaccio, on verra pour les échéances de l’équipe nationale, mais ça reste dans un coin de nos têtes.

– Le prochain match sera face à Ryad…

– Oui, on verra comment ça va se passer. Nous, il nous faut absolument les trois points.

– Un mot peut-être pour les gens de Mazouna qui liront cette interview ?

– Ben, je les remercie pour leur soutien, car à travers ma famille, je vois qu’ils me supportent. Ça me fait plaisir et je souhaite leur rendre une petite visite bientôt.

– Que direz-vous aux supporters algériens qui sont partout ?

– On les voit un peu partout, c’est vrai. Je les remercie beaucoup pour leur soutien, ça fait plaisir. J’espère que les trois matches se passeront bien pour nous tous.

– Et pour votre pote Zarabi ?

– Cela fait longtemps que je ne l’ai pas vu. Je lui fais un gros bisou pour lui et pour toute sa famille. Il était un grand homme sur le terrain et en dehors aussi. Je pense à lui.

M. B.