Depuis l’année passée, plus d’une dizaine de personnes ont trouvé la mort par suicide à Mostaganem, une situation qui rappelle les autorités compétentes à prendre en charge ce phénomène qui tente de faire surface une autre fois sur la scène mostaganemoise après avoir fait des dizaines de morts en 2013.
Hier, Mostaganem a été encore une fois, le théâtre de deux autres suicides. Il s’agit d’une jeune fille à l’âge des fleurs et d’un jeune homme qui ont rendu l’âme par suicide. En effet, le premier suicide a été enregistré à la commune de Souaflia à 20 km au sud de la ville de Mostaganem lorsqu’une jeune fille, âgée de 22 ans, a mis fin à ses jours par pendaison.
Le second, à la commune de Mesra, à 22 km au sud de la wilaya où un père de famille, âgé de plus de 30 ans, a été découvert pendu à l’aide d’une corde dans le garage de son domicile. Les deux corps sans vie ont été évacués par les éléments de la protection civile vers la morgue de l’hôpital d’Ain Tèdelès tandis que des enquêtes ont été ouvertes par les éléments de la police pour déterminer les causes et les circonstances de ces deux suicides.
Rappelons que les scènes tragiques des actes de suicide sont toujours présentes dans la mémoire de la population. Qui des riverains du siège de la daïra , ne se rappelle pas du jeune qui s’est immolé par le feu le 26 septembre 2013 à l’intérieur du siège de cette institution , à cause d’un logement, et qui des voisins du jeune pâtissier de 16 ans, qui s’est immolé par le feu en son domicile familial à « Mont-Plaisir » n’a pas versé de larmes ce jour-là , et qui des mostaganémois n’a pas retenu son souffle quand il appris la triste nouvelle du vieillard de 70 ans qui a mis fin à ses jours en se jetant du 3ème étage d’un immeuble des HLM à Mostaganem, ou encore le suicide d’une mère de trois enfants à Nekmaria qui mit sous le choc toute la population de Sidi Ali. Les exemples sont assez nombreux qu’il est important aujourd’hui de penser à une solution vitale au problème.
Hagani