Le président de l’APC de la commune de Mostaganem est interpellé par la société civile pour créer un club vert dans le but de relancer des projets écologiques pour le respect d’un environnement apaisé dans leur commune.
«C’est une des initiatives remarquable si vraiment elle arrivera à être réalisée», dira le président de la société civile. L’évolution de la ville en matière d’espaces et jardins publics devra ressortir comme un élément majeur de l’urbanisme durable, avec un fort intérêt pour l’agrément de vie des habitants.
Aménager dans les quartiers urbanisés de nouveaux espaces et jardins en manque de verdure dans un souci de contrer le béton et de répartition équitable sur l’ensemble du territoire de la commune, au regard des densités résidentielles et des typologies d’habitat, l’aménagement d’espaces et jardins seront à développer dans les quartiers les moins bien pourvus en espaces verts : par la programmation progressive de petits jardins de proximité, la création de jardins dans les emprises publiques existantes. Il s’agit, en effet, d’un élément essentiel pour la vie urbaine.
A propos de la proximité, il existe dans le chef-lieu de la commune de Mostaganem deux pinèdes de plantation de pins à El Arssa, apparemment abandonnées car coupées par la voie express menant au parc de loisirs «Mostaland» et le quartier de Kharouba qui offre un magnifique décor naturel avec une flore forestière riche qui surplombe le vieux Tidjditt et les nouvelles cités.
L’autre partie de la forêt allant vers le cimetière de Sidi Allel Eksouri relève de la commune de Sayada. L’autre pinède se trouve à côté de l’îlot D de la cité Houria. Ces lieux superbes n’ont jamais été valorisés. «A présent que le discours de l’Etat fait de l’environnement une stratégie incontournable dans le développement durable, il est temps de s’en occuper sérieusement», suggéra notre interlocuteur.
Cette richesse naturelle, en fait, pourrait tout au long de l’année au lieu d’être des dépotoirs en tous genres, mais susceptibles de se distinguer après leurs valorisations en une végétation luxuriante et diversifiée pour devenir un jour un lieu de prédilection et un point de convergence des amateurs d’activités diverses notamment de détente, de jogging, de repas champêtres et des activités récréatives et ludiques pour les enfants, habillés d’un mobilier urbain adéquat tout en conservant «son état sauvage».
C’est plus qu’une forêt récréative sans âme que la Conservation des forêts réalise un peu partout dans la wilaya. La ville de Mostaganem va s’épanouir avec l’aménagement de l’oued Aïn Séfra. Des espaces seront créés et constitueraient un pôle touristique important.
Ce projet démontre une transformation du centre-ville qui va de pair avec la croissance urbaine et l’urbanisme connaîtra un bouleversement lié à la croissance économique et démographique de la ville.
Abder Bensadok