Le phénomène des violences et agressions contre ascendants a pris une ampleur inquiétante ces derniers mois au niveau de la wilaya de Mostaganem.
Ainsi, de la période du 1er janvier au 31 août 2017, les services de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya font état de 42 affaires d’agression sur ascendant qui se sont soldées par 40 arrestations de personnes dont 28 ont été placées sous mandat de dépôt. Ces personnes sont majeures mais aussi mineures et sont poursuivies pour coups et blessures volontaires et agression contre leur proche parent.
Généralement, ce sont les personnes les plus vulnérables ou ignorant les termes de la loi qui se font tabasser par leurs enfants dont les personnes dépassant les 65 et 70 ans y compris les femmes mariées. Si les uns câlinent leurs mamans pour témoigner de leur affection à celle qui les a portés pendant 9 mois, il y a d’autres énergumènes qui les insultent et les tabassent. Ainsi 31 d’entre elles sont recensées dans le chapitre des mamans battues durant ces 8 premiers mois.
Elles sont nombreuses ces femmes dont les cœurs de mères passent sous silence les brutalités de leur progéniture. Mais selon le service de la médecine légale, elles finissent souvent par venir consulter pour disposer d’un certificat de constatation des blessures et porter l’affaire devant la justice.
De source policière, ces mis en cause agissent souvent sous l’emprise de l’alcool et de la drogue. Toutefois, il n’y a pas que les hommes qui maltraitent leurs mamans, il y a souvent des filles qui s’y mettent parfois.
Il faut savoir que la loi algérienne punit toutes les violences commises contre les ascendants.
Ainsi, l’article 267 du code pénal stipule que toute personne incriminée dans la violence contre des ascendants est punie de 5 à 10 ans de prison ferme.
A. B.