Rien ne semble échapper à certains opportunistes qui n’hésitent point a détruire le patrimoine public et finir par se l’approprier. Tel parait être le triste sort d’un fourré, relevant du patrimoine forestier de la commune de Fornaka. Ce dernier reste livré à un massacre à outrance de ses pins d’Alep, pliés de force, et soumis au dépérissement total, sans que personne ne crie au scandale !
Plus de deux hectares d’un fourré, composé particulièrement de pins d’Alep demeure exposé depuis des mois à un bradage à outrance de son périmètre sans que nul n’intervienne et tente d’arrêter le massacre. Situé à trois kilomètres du chef-lieu de Fornaka ,le site forestier a été souvent un lieu de détente pour les sportifs qui s’y rendent pour des séances de course . Malheureusement, ce dernier semble faire l’objet d’une vaste opération de déforestation, tendant a le débarrasser de ses arbres pour se l’approprier purement et simplement . Sur les lieux, le pliage forcé de certains arbres et l’arrachage d’autres dénotent de la présence de mains criminelles derrière le carnage de ces dizaines de pins d’Alep. Interrogeant les riverains du massif forestier, certains ont affirmé que le lieu fait l’objet d’une convoitise de la part de certains fellahs. D’autres soutiennent que le fourré finira un jour par disparaître et finir en un champ agricole. Un berger , faisant paître son troupeau au voisinage du fourré, déclare a son tour , qu’un tracteur de temps à autre, sillonne la foret et tente de faire plier plusieurs pins et parvient souvent a en extraire quelques uns . Un fellah cite à ce sujet, que des individus viennent également découper les arbres décimés et les exposer au dépérissement. Alors, qui se cache derrière cette opération de massacre de ce fourré et qui coordonne les taches de ce vil crime écologique ?
Une partie du fourré, déjà défrichée et labourée
Une partie du fourré, qui a été défrichée, n’a point tardé pour recevoir ses premiers sillons de labour. Elle a été labourée de bout en bout et ne semble attendre que l’extension du périmètre pour poursuivre le reste de ses sillons . Ce bradage du patrimoine forestier constitue une pure agression contre la nature et une grave atteinte à l’environnement et au milieu naturel. Cette dernière se caractérise à ce jour par une destruction massive d’un patrimoine forestier aux mépris de toutes les lois de la protection de la nature. Malheureusement, aucune autorité ne s’est manifesté et ne semble point réagir afin de mettre un terme a ce carnage à outrage, d’un lieu censé être des plus protégés. Ce massif forestier, ciblé par l’opération de déforestation, existe selon le témoignage d’un vieux habitant de la localité la plus proche ‘’ Allailia la haute ‘’, M.D.L, depuis plus d’une trentaine d’années. Ce dernier se souvient de la campagne de reboisement qui ce lieu où il n’y avait que quelques palmiers nains. Aujourd’hui, son cœur se serre a voir ses pins d’Alep disparaître l’un après l’autre sans que personne ne s’étonne. Il souligne que les pins d’Alep massacrés ont fait l’objet d’une attention si particulière au cours de leur poussée de la part des citoyens de la bourgade, ils se relayaient sur les lieux pour les surveiller en évitant le pâturage excessif au sein du fourré . Hélas, les pins devenus si grands s’arrachent de force par d’autres prédateurs !
Où est la Conservation des forêts, cette gardienne des lieux ?
Aujourd’hui, tous les citoyens interrogés et rencontrés sur les lieux ne cessent de se poser la question sur l’étrange absence des services de la conservation des forets, qui paraissent déserter le lieu cité. Certains affirment que le reste des massifs forestiers demeurent périodiquement visités par les gardes-forestiers qui s’y rendent pour des inspections, mais , que ce dernier depuis le massacre de ses pins , ne fait plus l’objet de ronde forestière . De nouveau, les habitants de la région interpellent les autorités concernées pour protéger ce lieu coin forestier, livré à un massacre à outrance de ses pins soumis qui dépérissent les uns après les autres . Le crime doit prendre fin et ne point rester impuni, il en va de l’avenir d’un bien à tous, nécessitant une totale protection.