Mort suspecte d’une femme vaccinée contre la grippe porcine à Sétif

Mort suspecte d’une femme vaccinée contre la grippe porcine à Sétif

Le ministère de la Santé ne dément pase département de Barkat n’a pas apporté de réponse claire à même de mettre fin à la polémique née suite à la mort d’un médecin à Sétif.

Après la polémique suscitée par le décès de la chef de service réanimation du CHU Saâdna- Abdennour de Sétif peu après avoir été vaccinée contre la grippe A, le ministère de la Santé monte au créneau et tente de contenir la question avant qu’elle ne déborde surtout qu’elle intervient dans un moment crucial sur fond de campagne de vaccination.

Laquelle campagne se heurte, une semaine après son lancement en fanfare, au large refus du personnel médical et des citoyens de se faire vacciner.

Lors du briefing quotidien organisé au siège du ministère, le chargé de communication du ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière, Slim Belkessam a indiqué que «seule l’autopsie pratiquée sur la défunte est en mesure de déterminer de façon claire s’il y a un quelconque lien de causalité entre le décès et la vaccination». Toutefois, l’orateur se veut rassurant. «Tous les indicateurs démentent tout lien du vaccin dans ce décès.

Cependant, nous attendons les résultats de l’autopsie pour confirmer cela», a-t-il fait observer comme pour rassurer le personnel médical et, par ricochet, la population. L’orateur a tenu, par la même occasion, à préciser que contrairement à ce qui a été rapporté par la presse, la défunte n’est pas décédée cinq heures après le vaccin, mais au bout de trente heures.

«Encore une fois, nous n’avons aucune preuve que ce décès fait suite à l’inoculation du vaccin», insiste Belkessam ajoutant que d’autres personnes parmi le personnel de l’hôpital où exerçait la défunte, se sont également fait vacciner à partir de doses provenant du même lot que celui d’où provenait la dose administrée à la défunte.

Par conséquent, «il n’est pas question que ce lot soit retiré», comme le réclame l’entourage médical de la défunte. «Il n’y a aucune raison pour que le lot (à partir duquel la défunte a été vaccinée) soit retiré», a réitéré Belkessam.

Selon ce dernier, une délégation comprenant l’inspecteur général, le directeur des ressources humaines au ministère de la Santé ainsi que la directrice générale de l’Institut national de la santé publique (INSP) s’est rendue dimanche sur ordre de Saïd Barkat dans la wilaya de Sétif afin de présenter les condoléances du premier responsable du secteur aux collègues et proches de la défunte.