Jusqu’à hier, aucune source médicale ne confirmait le lien entre le vaccin et le décès du jeune lycéen.
Une affaire de vaccin continue de nourrir la polémique dans la région de Aïn El Hammam. Le décès, dimanche dernier, d’un jeune lycéen après l’administration d’un vaccin antigrippal a provoqué l’ire de ses camarades. Ces derniers ont organisé lundi dernier une marche dans la ville de Aïn El Hammam pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une erreur.
Jusqu’à hier, cinq autres demeuraient hospitalisés, à en croire des sources sûres. En fait, jusqu’à hier, aucune source médicale ne confirmait le lien entre le vaccin et le décès du jeune lycéen. Préférant garder l’anonymat, un médecin nous dira que le vaccin ne possède pas d’éventuelles contre-indications pouvant provoquer le décès. Ce qu’un autre mettra en doute, considérant que l’administration du vaccin peut amener des réactions néfastes sur le corps au cas où le patient développe des maladies chroniques. Selon des sources locales, le jeune lycéen serait un cardiaque.
En tout état de cause, la piste des médecins n’a pas permis de remonter le fil du décès du jeune homme. Toutefois, comme l’ont affirmé les lycéens qui ont marché lundi, une commission d’enquête devrait être dépêchée pour élucider les tenants et les aboutissants de cette affaire. On parle même d’autopsie. Une option que partageaient les habitants du village Tiferdud qui soutiennent, de leur côté, les camarades de Sadaoueli Ahmed, décédé après l’administration d’un vaccin antigrippal. Les populations attendent une commission d’enquête qui va se pencher sérieusement sur le cas du décès, dimanche du jeune lycéen.
