Montage de voitures en Algérie : 2 marques chinoises se lancent dans la course

Montage de voitures en Algérie : 2 marques chinoises se lancent dans la course

Tous les constructeurs de voitures semblent être intéressés par le marché algérien. Après la France, l’Italie et le Japon, place désormais à un autre pays asiatique.

Il s’agit en effet de la Chine. Le plus grand pays d’Asie vient d’afficher son intention pour intégrer le marché algérien de l’automobile. Et ce, à travers l’implantation d’une ou plusieurs usines de montages de voiture en Algérie.

Avec la reprise de l’importation des véhicules neufs et la relance « en force » du montage de voitures, l’année 2023 s’annonce exceptionnelle pour le marché de l’automobile.

Ce lundi 19 décembre, le chargé d’affaires de l’ambassade de Chine, Qian Jin, a affiché l’intention de son pays à assurer la coordination entre les constructeurs chinois d’automobile et les responsables algériens du secteur. Dans le but d’implanter des usines de montage de voitures en Algérie.

Qui sont ces 2 constructeurs chinois intéressés par le marché algérien ?

Dans une déclaration accordée à nos confrères d’Echorouk. Le diplomate chinois en Algérie est même allé à souligner que deux gros constructeurs chinois de véhicules sont intéressés pour intégrer le marché algérien du montage de voitures.

« Les constructeurs chinois suivaient de très près le développement du dossier de l’industrie automobile en Algérie. D’ailleurs, plusieurs d’entre eux, dont Yutong Bus et Shaanxi Automobile, sont intéressés pour intégrer le marché. », dit-il.

Selon nos sources, un autre constructeur de voitures serait également intéressé par l’ouverture d’une usine de montage en Algérie. Mais dans le long terme. Il s’agit de la marque « Cherry ».

Connue déjà par les Algériens grâce à sa fameuse mini-citadine « Cherry QQ ».  La marque chinoise s’apprêterait à intégrer le marché, en premier temps avec l’importation, puis elle passera à la construction automobile.

Montage de voitures, le Japon se dit prêt lui aussi

Pas plus tard que dimanche dernier, le premier responsable du secteur de l’industrie en Algérie a reçu le chef de la diplomatie japonaise, Kenji Yamada.

Lors de son entretien avec Ahmed Zaghdar, le ministre japonais a exprimé la volonté de son pays à apporter sa contribution au développement d’industrie de véhicules et de voitures en Algérie.

Selon le ministre japonnais, plusieurs constructeurs japonais veulent investir en Algérie, notamment dans les domaines de l’industrie mécanique, particulièrement l’industrie des véhicules.

La rencontre a été aussi l’occasion d’expliquer le contenu de la nouvelle loi sur l’investissement. Aussi, les réformes engagées par le président Abdelmadjid Tebboune. « L’Algérie attire désormais tous les Etats, dont le Japon », a souligné le ministre algérien de l’Industrie à l’issue de la rencontre.