Le crédit populaire d’Algérie (CPA), semble être le précurseur en termes d’utilisation de la monétique sur le marché bancaire actuel. Cela est constaté grâce à ses terminaux électroniques qu’il mis à la disposition de ses clients, premier du genre qui permettent l’utilisation des trois cartes, visa, CIB, et MasterCard dans un seul distributeur.
Cette option arrange plus la clientèle étrangère qui peine à effectuer des opérations de paiement, retrait ou bien de transfert vers les autres distributeurs. Afin de vulgariser ce produit, le CPA à profité de la tenue de la 17 eme édition de salon international de tourisme à la Safex, pour organiser une conférence afin de rappeler aux touristes et à la diaspora qui visitent l’Algérie l’existence du produit.
Selon Mme Hassam, directrice marketing au CPA, cet appareil mis en place par la banque, leur permet d’effectuer des opérations de retrait et de transfert avec leur carte qu’elle soit visa, CIB ou encore MasterCard. Ce dispositif vient ainsi résoudre un grand problème pour les ressortissants étrangers en Algérie ainsi que la diaspora. Pour la précision, ses distributeurs sont installés pour l’instant dans les grands hôtels et quelques surfaces de distribution.
Mme Hassam a souligné que la présence du CPA à cette foire vise aussi à sensibiliser les agences de voyages afin d’utiliser cet appareil dans leurs transactions avec leurs partenaires étrangers, sans faire appel aux méthodes classiques.

Par ailleurs, pour l’utilisation interne de ce produit, notre interlocutrice nous a indiqué qu’elle n’est pas tellement intense. Toutefois, elle est très optimiste pour l’avenir de la monétique en Algérie. Car avec l’émergence de la technologie de la télécommunication il serait inconcevable de ne pas adhérer aux moyens de paiement modernes. Mais en Algérie, pour plusieurs raisons, la carte de paiement n’est pas utilisé par les commerçants, faute de terminaux chez les commerçants et autres fournisseurs de services qui évitent encore ce moyen de transaction don la traçabilité est avérée, dans le but de ne pas déclarer leurs activités réelles aux services fiscaux.