Dans quelques heures, le coureur algérien, Taoufik Makhloufi, entrera en lice pour la finale de l’épreuve du 1.500 m des Mondiaux de Pékin. La course, programmée à 12h45 (heure algérienne), regroupera douze athlètes.
Il s’agit des cinq premiers de la première série des demi-finales, à savoir Asbel Kiprop (KEN), Nicholas Willis (NZL), Silas Kiplagat (KEN), Matthew Centrowitz (USA) et Leonel Manzano (USA), des cinq premiers de la deuxième série, Elijah Motonei Manangoi (KEN), Taoufik Makhloufi, Abdalaati Iguider (MAR), Charlie Grice (GBR), Timothy Cheruiyot (KEN) et des deux meilleurs temps, Robby Andrews (USA) et Aman Wote (ETH).
Le champion olympique en 2012 à Londres, qui fait partie des favoris de cette finale, aura comme principaux adversaires la crème du demi-fond mondial. La concurrence sera rude en prévision de la quête de l’or. Le double champion du monde du 1.500 m (2011 et 2013) et auteur de la meilleure performance de l’année (3:26:69), Asbel Kiprop, constitue le favori en puissance de cette course.
Toujours sur le papier, Makhloufi vient juste derrière le longiligne kenyan puisque son chrono 3:28:75, synonyme de la 2e meilleure performance mondiale de l’année, en dit long sur la forme et le potentiel actuel de l’Algérien à briguer lui aussi le vermeil.
Le Marocain Abdalaati Iguider (3:28:79), le Néo-Zélandais Nicholas Willis (3:29:66) et le Kenyan Motonei Manangoi (3:29:67), auteurs tous d’une année exceptionnelle, représentent eux aussi une véritable menace tout comme l’Ethiopien Aman Wote (3:30:29) et l’Américain Leonel Manzano, le vice-champion olympique en 2012 dont le record personnel est de 3:30:98, réalisé le 18 juillet 2014. A la lecture des différents chronos des athlètes, qui seront sur la ligne de départ, on s’aperçoit que cinq d’entre eux sont sous la barre des 3:30. C’est dire que rien n’est acquis dans ce 1500 m de rêve.
Serein et affichant une grande aisance lors des deux premières courses à Pékin, l’enfant de Souk Ahras semble confiant quant à rééditer sa performance de Londres en 2012 où il avait réussi à faire retentir l’hymne national dans le mythique stade de Wembley. En attendant de vibrer pour un nouvel exploit, l’Algérie retient son souffle pour son Makhloufi national.