Mondial: l’Allemagne sue sang et eau contre l’Algérie

Mondial: l’Allemagne sue sang et eau contre l’Algérie

L’Allemagne a dû puiser au fond d’elle-même à Porto Alegre pour battre l’Algérie et ainsi rejoindre la France en quart de finale de la Coupe du monde.

La Mannschaft, poussée dans ses derniers retranchements, s’est imposée 2-1 en prolongation grâce à des réalisations d’Andre Schürrle (92e) et Mesut Özil (119e) alors que Djabou a réduit l’écart (121e).

Dénouement doublement cruel pour l’Algérie qui a non seulement eu des chances de l’emporter, mais qui a été prise en défaut par un but… à la Madjer de Schürrle.

En fin tacticien, Vahid Halilodzic a tendu un redoutable piège aux Allemands, n’effectuant pas moins de cinq changements par rapport à l’équipe qui avait obtenu le nul qualificatif contre la Russie. Et « Coach Vahid » a érigé un barrage que la Mannschaft n’a que très rarement réussi à franchir.

La faute en grande partie à Özil et Götze, deux leaders techniques aux abonnés absents, en dépit du but du Gunner. Or la formation de Joachim Löw, quand son secteur offensif est en panne, n’est plus qu’une équipe ordinaire, handicapée qui plus est par une défense faiblarde. Et il a fallu… cinq sorties salvatrices (mais osées) de Neuer loin de sa surface, tel un libero, sur des longs ballons algériens, pour éviter retentissante déconvenue aux Allemands.

Lesquels peuvent également remercier les attaquants maghrébins pour leur trop grand manque de lucidité (Feghouli/14e, Soudani/76e) ou d’efficacité (Ghoulam/18e, Feghouli/74e, Slimani/75e). L’Allemagne n’avait pas non plus brillé devant le but de Raïs M’Bolhi avant le 1-0. Elle a pourtant eu plusieurs opportunités de tromper un gardien qui s’est notamment illustré devant Kroos, Götze (41e) et Müller (80e).

Vaillante jusqu’au bout, l’Algérie avait failli revenir à 1-1 à la 101e sur un tir de Mostefa mal cadré de peu. Quelques heures après la défaite du Nigeria, l’Afrique a donc perdu son dernier représentant au Mondial. Dans les deux cas avec une certaine dose de frustration puisqu’un coup semblait jouable tant à Porto Alegre qu’à Brasilia.