Mohamed VI demande à nouveau l’ouverture des frontières à l’Algérie

Mohamed VI demande à nouveau l’ouverture des frontières à l’Algérie

Dans son discours prononcé ce mardi soir à l’occasion du 37e anniversaire de la “marche verte”, le roi Mohamed VI a, à nouveau appelé à la réouverture des frontières terrestres maroco-algériennes en impliquant cette fois-ci dans son appel l’institution onusienne.

Le souverain marocain a indiqué dans son discours que” nous voulons rappeler la position claire, exprimée récemment par Monsieur le Secrétaire général des Nations Unies quant à la nécessité ” à encourager le développement des relations maroco-algériennes, dont le Maroc ne cesse d’appeler à la normalisation, y compris l’ouverture des frontières, conformément aux vœux d’un certain nombre de pays et d’organisations internationales”.

Abordant la question saharouie, Mohamed VI a fait part, dans un premier temps, de la volonté du Maroc de “faire avancer ce processus sur la base des constantes et des objectifs des négociations, tels que définis par le Conseil de sécurité et tels qu’ils Nous ont été confirmés par Son Excellence Monsieur Ban Ki Moon, Secrétaire général des Nations Unies” avant de se contredire en soutenant que “faire preuve de réalisme et d’esprit de consensus positif, tel qu’incarné par l’Initiative marocaine d’autonomie qui jouit d’un soutien croissant de la part de la communauté Internationale”.

Le souverain marocain n’a pas manqué l’occasion pour s’attaquer à l’Algérie qui abrite les réfugiés saharouis à Tindouf, en lançant appel à la communauté internationale à s’impliquer pour,  écrit-il dans son discours de ” mettre fin au drame enduré par nos enfants à Tindouf, à l’intérieur du territoire algérien, où sévissent, dans toute leur cruauté, la répression, la coercition, le désespoir et les privations, en violation flagrante des droits humains les plus élémentaires”.

Il a appelé l’Algérie “en tant que pays d’accueil” à procéder “à  l’enregistrement et au recensement de la population des camps, conformément aux Résolutions du Conseil de Sécurité de 2011 et 2012″.

Malgré le dernier désaveu de Ban Kimon  subi par le régime marocain  pour son refus, dans un premier de temps de travailleur avec l’émissaire Christopher Ross  avant de se raviser, Mohamed VI continue de plaider pour plan visant à “conférer au Sahara marocain une autonomie dans le cadre de la souveraineté du Royaume, de son unité nationale et de son intégrité territoriale”, qui à ses yeux “constitue un tournant important dans le processus de règlement définitif de ce conflit régional artificiel”.