Le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Mohamed Nebbou, a assuré, hier, à Oran, que l’initiative sur le consensus national, initiée par sa formation, “se poursuivra”.
“Notre initiative sur le consensus national se poursuivra. Dans les jours à venir, nous allons intensifier notre activité politique autour de cette question à travers tout le territoire national”, a affirmé Mohamed Nebbou, lors du séminaire du groupe parlementaire du FFS, tenu à Oran. Il a estimé qu’à quelques exceptions, il n’y a pas eu de refus de participation de la part des partis politiques, soulignant que l’agenda que le FFS s’est fixé sera respecté. “Nous sommes convaincus de notre action qui est toujours sans préalable et transparente. C’est la seule voie possible pour arriver au consensus national”, a-t-il soutenu. Par ailleurs, Mohamed Nebbou a annoncé qu’un groupe de travail, composé de représentants de partis ayant accepté de participer à la réunion du consensus, sera mis en place et devra entamer incessamment le travail d’organisation de la réunion. Pour sa part, Chafaâ Bouaïche, président du groupe parlementaire du FFS, a souligné que le projet de reconstruction du consensus national est au centre du débat politique en Algérie.
“Nous sommes fiers d’avoir initié ce projet. Le chemin est encore long et semé d’embûches. Nous en sommes conscients et nous l’avons même anticipé, mais nous sommes convaincus que le chemin du consensus est le meilleur pour le pays”, a-t-il souligné, déplorant, néanmoins, que l’initiative fait l’objet de critiques “qui vont jusqu’à la stigmatisation”, selon lui. Évoquant les travaux de ce séminaire, il a précisé que les débats porteront non seulement sur le consensus national, mais aussi sur tous les grands dossiers du pays, à savoir, la politique, l’énergétique, la santé, la gestion locale dans sa globalité, la justice et le respect des lois en vigueur, les conflits sociaux et autres.
Lors de ce séminaire de deux jours, les parlementaires et les responsables du FFS devront débattre de plusieurs points.
L’ordre du jour de la rencontre prévoit des débats sur le projet de loi amendant le code pénal, la situation régionale, le libre-échange et le consensus national, ainsi que la coordination entre les élus du parti des différentes institutions élues (APN, Conseil de la nation, APW et APC).
